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Malgré la crise, les jeunes rêvent toujours d'être propriétaire

81% des jeunes désirent bâtir ou acheter un logement, affirme une étude commanditée par Maison Blavier. 43% espèrent y parvenir dans les 5 ans. C’est la troisième étude du genre. Elle montre un intérêt croissant pour des logements plus petits et moins énergivores.
©Photo News

Pas moins de 81% des jeunes âgés de 20 à 24 ans souhaitent devenir propriétaire d’un logement avant l’âge de 40 ans, tandis que 43% pensent y parvenir avant cinq ans. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le bureau d’études I-VOX, et commandité par Maison Blavier, leader sur le marché belge de la construction de maisons unifamiliales. 600 personnes de différentes tranches d’âge ont été interrogées lors de cette étude, qui est la troisième réalisée par le constructeur.

Les jeunes de 20 à 24 ans, se voient plutôt propriétaire d’une maison (46%) éventuellement à rénover (19%). Dans la tranche d’âge de 25 à 34 ans, dans laquelle une personne sur trois préfère acheter une maison habitable ou à rénover. Dans ces deux catégories, 14% envisagent de faire bâtir.

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La crise a peu d’impact sur les intentions d’achat, mais le taux de confiance en l'avenir reste au plancher depuis trois ans: 45 % des gens déclarent ne pas avoir confiance en l'avenir, contre 30 % l'an dernier.

"Suite à la crise, l’inquiétude par rapport au futur économique a augmenté. Mais cela n’a aucun impact sur les intentions que les gens ont par rapport à leur achat" explique Louis Amory, administrateur délégué de Maison Blavier. "Les gens veulent acheter plus petit, et postposent les rénovations. Ils veulent acheter aujourd’hui plutôt qu’attendre 5 à 10 ans".

Logement neuf, plus petit et moins énergivore

Un peu moins de la moitié des jeunes de 20 à 24 ans préfèrent habiter en ville (40%), soit deux fois plus que la génération des 34-45 ans.

Les grandes maisons ont de moins en moins la cote : plus de la moitié de tous les répondants (56 %) estime qu’elles ne se justifient plus. 85 % supposent d'ailleurs que les logements sont appelés à perdre en surface.

Pour quelle raison ? Le confort et les économies d'énergie, 89 % des gens s'attendent à ce que les gens se tournent davantage vers les logements peu énergivores, tandis que deux sur trois préfèrent un logement plus petit pour économiser sur les frais de chauffage.

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La question de l’entretien est aussi au premier plan. Trois personnes sur quatre déclarent que les grandes maisons réclament trop d’entretien.

Près de la moitié des répondants (44%) pense que la rénovation est à l'origine moins chère qu'une construction neuve, mais qu'elle devient plus coûteuse si l'on englobe les coûts de rénovation et de logement à plus long terme.

Abaissement de la TVA

Pour soutenir l’accès à la propriété, un abaissement de la TVA (58 %), le bonus logement (55 %) et les subsides (48 %) sont les mesures publiques d'aide les plus populaires.

Les avis divergent toutefois sur la façon d'accorder ce soutien. Un répondant sur quatre pense que les aides doivent être identiques pour tout le monde ou dépendre des performances énergétiques futures du logement. Mais ils sont plus nombreux (un sur trois) à les moduler plutôt en fonction de la situation sociale et des revenus des bénéficiaires.

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