(mon argent) – En 2008, à la suite de la crise boursière, les fonds d’épargne dynamiques, qui investissent de 60 à 70 % en actions, avaient perdu 27 % en moyenne. Les fonds défensifs, où les actions ne représentent que 30 du total, ont pu limiter la casse à 12 %.
Rien d’étonnant donc à ce que le plus fort rétablissement en 2009 ait été enregistré par les fonds dynamiques. Avec un return de 23,5 %, les meilleures performances ont été réalisées par le Growth Fund de BNP Paribas Fortis. Malgré cette remontée, aucun fonds d’épargne pension n’a retrouvé son niveau d’avant la crise. En moyenne, les fonds doivent encore refaire 40 % de leur recul.
Ceci indique une fois encore que ces fonds sont des produits d’épargne au long cours et que les investisseurs ne doivent pas se décourager face aux soubresauts à court terme. Dans une perspective à long terme, la situation est tout autre. Depuis 1992, année de leur création, les fonds d’épargne pension ont, en moyenne, rapporté 7 % par an. Si l’on ajoute l’avantage fiscal, il est clair que ces fonds ont leur place dans le portefeuille de tout jeune qui souhaite épargner en vue de sa pension.
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Toutefois, plus l’âge de la retraite approche, moins l’épargnant a le temps d’attendre que la crise passe ! Pour cette raison, il est recommandé, dès 55 ans, de transférer vers un fonds défensif le capital constitué dans un fonds d’épargne pension dynamique. De cette manière, on réduit le risque de voir son capital évaporé à la suite d’une éventuelle crise boursière.
Le marché belge compte 16 fonds d’épargne pension distincts. Pour la majorité d’entre eux – 10 –, il s’agit de fonds dynamiques qui investissent environ 70 % en actions. Il existe par ailleurs deux fonds neutres, qui visent une part de 50 % en actions. Enfin, on trouve 4 fonds défensifs, où les actions représentent 30 % de l’ensemble.