"Les exceptions pour les métiers pénibles ainsi que pour les longues carrières seront préservées", a-t-il assuré sur le plateau du Zevende Dag (VRT) et de L'Invité (RTL-TVI).
Une personne qui a commencé à travailler à 18 ans pourra toujours prendre une pension anticipée à 61 ans, car le critère de la durée de carrière prime toujours sur l'âge légal de la pension, a expliqué le libéral flamand.
Mais pour ceux qui ont eu l'opportunité d'étudier plus longtemps, le gouvernement leur demande de travailler plus longtemps, "c'est défendable", a estimé M. De Croo.
Le nouveau ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine (MR), a pour sa part estimé que travailler plus longtemps ne constituait pas une régression sociale, dès le moment où l'on tient compte de la pénibilité des professions et de la nécessité de payer les pensions.
Lui qui avait assuré la semaine dernière que le MR ne voulait pas d'une telle mesure l'a défendue sur les plateaux de Mise au point (RTBF) et Controverse (RTL-TVI), en affirmant la nécessité d'allonger la carrière, l'âge effectif de départ étant en moyenne de 59,3 ans actuellement.
Il y voit un "symbole clair pour que l'ensemble de la population travaille un peu plus longtemps".
Mais pour le député Ahmed Laaouej (PS), cette mesure présentée comme symbolique touchera au contraire une part importante de la population: reculer l'âge légal de la pension à 67 ans concerne 650.000 personnes, a-t-il affirmé.