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Le fisc s'intéresse aux chefs cuisiniers amateurs

L'économie de partage touche de plus en plus les chefs en herbe, qui proposent leurs plats en vente sur internet. Toutes ces activités sont-elles bien légales, du point de vue du fisc et de l'hygiène? Une grande opération est lancée.
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©© Paul Picasso

Le fisc a décidé de s'intéresser à tous ces cuisiniers amateurs qui vendent leurs plats sur internet, dans l'esprit "économie de partage". Cette semaine, des inspecteurs des impôts ont ainsi rendu visite à plusieurs "chefs", en compagnie des inspecteurs de la section "alimentation".

Francis Adyns, du SPF Finances, confirme ces visites dans le Standaard et le Nieuwsblad, et en explique la principale raison: "Nous voulons vérifier qu'il n'y a pas là des revenus qui devraient être déclarés." Si les cuisiniers vendent leurs préparations au prix coûtant et ne font pas de bénéfices, il n'y a pas de problème pour l'inspection fiscale. Par contre, il pourrait bien y a avoir des problèmes du côté de l'hygiène, par exemple. C'est pourquoi l'enquête comporte un volet centré sur l'alimentation. Les cuisiniers qui vendent leurs plats sont tenus de respecter les règles du secteur, comme doivent le faire les restaurants et les traiteurs. Et ici, que le chef vende un plat ou cent plats ne fait guère de différence pour l'inspecteur.

Mais au fait, sous quel modèle doit-on se placer si l'on est soi-même actif dans l'économie de partage, par exemple chef de Menu Next Door? L'Echo a mené l'enquête. Lisez "Mode d'emploi pour arrondir légalement ses fins de mois"

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