Accent Jobs, expert en recrutement, et le bureau Trendwolves, spécialisé dans les enquêtes de tendances et de marketing, ont sondé en avril 1.017 Belges répartis entre les générations Z (16-21 ans), Y (22-35 ans), X (36-49 ans) et les baby boomers (50-64 ans) sur leur recherche d’emploi. C’est une première enquête du genre en Belgique. "L’objectif est d’étendre l’étude dans d’autres pays (Allemagne, France, Pays-Bas) dans le but de créer les meilleures expériences pour nos candidats et de dépasser leurs attentes en matière de recherche d’emploi", expliquent en chœur Jérôme Caillie et Tom Palmaerts, respectivement CEO d’Accent Jobs et partenaire chez Trendwolves.
"La génération Z veut réussir, non pas individuellement, mais en collaborant."
Générations Phygital
En matière de recherche d’emploi, le contact personnel, physique ou numérique transcende toutes les générations. Elles sont attirées par le recrutement selon le processus "Phygital" qui rassemble le physique et le numérique (77% sont pour chez la génération Z, 80% chez la Y et 75% chez la X). Les conclusions de l’enquête indiquent que les jeunes (génération Z) sont plus entrepreneurs et plus ambitieux que leurs parents et aînés. La génération Z est très mobile (dans tous les sens du terme) et connectée. "La génération Z veut réussir, non pas individuellement, mais en collaborant. Elle est réaliste et la notion d’ensemble est importante pour elle. La génération Y est optimiste, ce sont des rêveurs. Ils sont plus tolérants que les autres générations", résume Jérôme Caillie. "Leurs aînés de la génération X sont des rebelles sceptiques. Le statut social est important, ils travaillent surtout pour gagner de l’argent et sont beaucoup plus individualistes que leurs camarades plus jeunes", dit Tom Palmaerts.
D’après leurs constats, la génération X est persuadée que tout est possible, mais à force de travail et d’efforts. Les jeunes de la génération Z sont les enfants de la génération X. Ils regardent le marché du travail d’un œil plus réaliste, parce qu’ils ont grandi avec des parents "travailleurs acharnés et souvent absents", d’après les conclusions de l’étude.
La génération Y est plutôt idéaliste, ayant grandi avec des parents présents (les baby boomers) et optimistes. D’après les auteurs, les baby boomers ont veillé à ce que leurs enfants (génération Y) ne manquent de rien. Ils ont donc grandi avec la conviction que le bonheur était au coin de la rue. Mais ils ont été confrontés à la dure réalité en entrant sur le marché du travail. Conséquence: frustrations et déceptions. Ils sont donc considérés comme appartenant à une génération "malheureuse".