C’est hors saison de vacances que cette augmentation s’est le plus manifestée puisqu’ils ne sont, sur dix ans, que 9% de plus (68%) à travailler durant l’été. Le sondage de Randstad confirme aussi que c’est le commerce qui séduit le plus l’étudiant (35%); il est suivi par l’horeca et le secteur des loisirs (20%), qui devancent de peu le secteur "construction/ production/transport" (19%).
Le travail au noir reste stable à leur niveau: ils sont 16% à déclarer ne pas avoir de contrat de travail, avec une amélioration manifeste chez les moins de 18 ans: 28% d’entre eux travaillaient encore en noir l’an dernier; ils ne sont plus que 17%.
En moyenne, les étudiants gagnent 2.366 euros mais les filles (2.217 euros) sont moins bien rémunérées que les garçons (2.634 EUR). 50% des étudiants déclarent consacrer 18% de leurs revenus à leurs études; deux tiers épargnent un quart de leur rémunération. De manière générale, ils la consacrent surtout aux loisirs et effets personnels: vacances (17%), vêtements (11%), sorties (10%), GSM (10%)… Enfin, Randstad s’est intéressé aux difficultés auxquelles les jeunes sont confrontés sur le marché de l’emploi. Deux tiers incriminent le manque d’expérience; la moitié pointent la crise économique et quatre sur dix l’inadéquation entre la formation et les profils recherchés. 72% sont prêts toutefois à suivre une formation spécifique pour un premier emploi, 60% à maîtriser les langues et 56% des jeunes augmenteraient leur mobilité. Un sur deux accepterait un emploi qui ne correspondrait pas à sa formation.