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Pourquoi pas une semaine de 4 jours?

Le syndicat socialiste FGTB se rendra à la concertation sociale sur les conditions de salaire et de travail avec une série d'exigences sévères.
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Bientôt un week-end de 3 jours pour ceux qui le souhaitent?

(mon argent/hln) – Hier, Luc Coene, le vice-gouverneur de la Banque Nationale, avait déjà lancé un message clair pour les syndicats et les employés: "Il n’y aura pas de marge pour une hausse du pouvoir d’achat." Non seulement il y a la menace d’un trou dans le budget, mais en plus, le pouvoir concurrentiel de nos entreprises ne pourrait pas survivre  à une hausse salariale. "Si nous nous voilons la face, nous mettons en danger notre futur."

Mais, à la veille de la concertation bi-annuelle sur les conditions de salaire et de travail, les négociations promettent d’être difficiles. "Le pouvoir d’achat des travailleurs doit être renforcé", annonce le président de la FGTB Rudy De Leeuw.

 

Exigences

La série d’exigences avancée par Rudy De Leeuw sur la table des négociations n’est pas des moindres. Le syndicat veut au moins une hausse des minimums salariaux, une réduction des factures énergétiques, de plus grands pécules de vacances et un meilleur remboursement des trajets domicile-travail.

 

Semaine de quatre jours

Mais l’exigence qui crée le plus de remous est l’introduction du droit à la semaine de quatre jours pour chaque travailleur qui le souhaite. "De nombreux travailleurs, aussi bien des cadres moyens que des simples employés ou ouvriers, prestent des heures supplémentaires sans recevoir de compensation", insiste Rudy De Leeuw. "Nous souhaitons que toute personne qui le souhaite doit pouvoir prester ses 38 heures en une semaine de quatre jours au lieu de cinq, sans perte de salaire. Jusqu’à présent, les horaires flexibles des travailleurs ont toujours été à l’avantage de l’employeur uniquement."

Une telle mesure réduirait la densité de trafic et les besoins dans le secteur de la petite enfance. Elle faciliterait par ailleurs la combinaison travail, famille et loisirs.

 

"Un cauchemar"

Pour les PME, la semaine de quatre jours serait "une catastrophe d'un point de vue organisationnel" et "irréalisable", estime Pieter Timmermans, de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). "Si on veut ouvrir le débat sur la semaine des quatre jours, on doit d'abord et surtout ouvrir le débat sur la flexibilité de l'employeur", explique M. Timmermans.

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