Malgré les nuages qui s'accumulent à l'horizon, les bourses connaissent une ascension continue ces derniers mois. Une contradiction liée à l'incroyable performance d'un petit club restreint dopé à l'intelligence artificielle.
La Wallonie a été incapable de répondre aux besoins de l'entreprise Futerro. Elle loupe un investissement de 500 millions et la création d'un millier d'emplois.
La Banque centrale européenne fête 25 années marquées par plusieurs crises auxquelles elle a chaque fois apporté une réponse appropriée, malgré quelques couacs.
L'Europe devrait se montrer pragmatique dans ses relations avec la Turquie, mais aussi réévaluer certains liens dangereux qu'elle a tissés avec l'autocrate d'Ankara.
Quentin Joris
, Responsable du service Économie/politique
Face aux inquiétudes que suscite l’intelligence artificielle, l’Europe a choisi de la réguler. Elle oublie que la meilleure façon de contrôler une technologie, c’est d’en maîtriser la propriété.
Depuis plusieurs jours, les appels lancés aux banques afin de relever les taux d'intérêt sur l'épargne se multiplient. Beaucoup d'arguments brandis dans ce débat relèvent pourtant du jeu de dupes.
Pour lutter contre le siphon américain de l'Inflation Reduction Act, certains pays européens avancent leurs propres armes fiscales. De quoi créer une concurrence ravageuse au cœur même du continent, dont la Belgique, désargentée, pourrait sortir perdante. À moins de la jouer plus finement.
Le gouvernement doit d'urgence se prononcer sur une participation de la Belgique à un projet de chasseur de nouvelle génération. L'enjeu est aussi industriel pour notre pays.
La Commission européenne a relevé ses perspectives économiques pour la zone euro, et plus particulièrement pour la Belgique. Une bonne nouvelle, certes, mais certaines fragilités sont apparues et pourraient inverser la tendance.
La crise chez bpost nous rappelle qu'en ce pays les relations entre gouvernement, administration et entreprises publiques sont malsaines. Le grand perdant s'appelle l'intérêt général.
Bpost et Ahold Delhaize ont chacun à leur manière négligé l’intérêt de leurs "stakeholders". L’un a délaissé ses actionnaires, l’autre ses employés. Un pari risqué, qui n’est pas digne du contrat qu’ils ont signé avec eux.
La création d’entreprises affronte de nombreux vents contraires. Pour aider à passer le cap de ces crises à répétition, notre pays doit leur mettre moins de bâtons législatifs dans les roues.
