“Grâce à la production et à la distribution de centaines de millions de vaccins contre le coronavirus, nous avons montré au monde que l’on peut compter sur la Belgique. Nous disposons également dans notre pays de cette même expertise de pointe pour l’énergie éolienne, l’hydrogène et la chimie.” Pour le Premier ministre Alexander De Croo, il n’y a pas de doute. Grâce à l’innovation, notre pays doit aborder la transition énergétique et climatique, et également exporter ce savoir-faire.
Selon la Commission européenne, notre pays fait partie depuis l’année dernière du peloton de tête de l’innovation en Europe. Le dernier tableau de bord européen de l’innovation place notre pays à la cinquième place, après la Suède, la Finlande, le Danemark et les Pays- Bas. “Pourquoi devrions-nous nous contenter de la cinquième place ? Visons le podium. La Belgique doit être synonyme d’innovation”, déclare le Premier ministre Alexander De Croo.
“Nous sommes l’une des économies les plus ouvertes et nous figurons parmi les dix premiers pays exportateurs au monde. Cette ouverture et cette connectivité
nous apportent croissance et prospérité. Elle nous donne également l’occasion de faire la différence grâce à des innovations durables, et d’exporter cette expertise.
En nous concentrant sur les transitions les plus importantes de notre époque : la transition énergétique et le défi climatique.”
En tant que pays industrialisé et densément peuplé, à la superficie limitée et à la demande énergétique élevée, la Belgique aura toujours besoin d’importer des quantités supplémentaires d’énergie décarbonée. Selon le Premier ministre, notre pays doit donc revendiquer le leadership technologique dans la transition énergétique et climatique.
“Depuis l’année dernière, la Belgique se maintient dans le peloton de tête des pays les plus innovants de l’Union européenne et occupe cette année la 5e place. Visons maintenant le podium.”
“Nous sommes parmi les leaders mondiaux de l’énergie éolienne en mer et nous construisons la première île énergétique d’Europe en mer du Nord. Grâce à la
stratégie fédérale pour l’hydrogène, nous plaçons notre pays sur la carte comme l’une des principales plaques tournantes pour l’importation et le transit d’hydrogène
propre. Avec nos ports comme hubs énergétiques pour le reste de l’Europe. Il est essentiel d’être pionnier dans les technologies telles que l’hydrogène et la capture et
le stockage du CO2 pour ancrer durablement dans notre pays des industries clés, telles que l’acier et la chimie.”
En octobre de l’année dernière, le Premier ministre, en collaboration avec le secteur biotechnologique et pharmaceutique, a annoncé le lancement de la plateforme
R&D Biopharma. Cela devrait faire de la Belgique la “health & biotech valley” du futur, en renforçant entre autres davantage la position de leader de la Belgique en matière de recherche et développement et de production de haute technologie dans le secteur biopharmaceutique.
“Grâce à l’expertise et aux innovations belges en matière de développement de médicaments, des vies sont sauvées chaque jour dans le monde entier. Ce succès n’est pas un hasard. C’est le fruit de nombreuses années d’investissement dans la recherche et le développement, mais aussi dans le déploiement d’un écosystème
unique qui met en relation les grands noms de l’industrie avec les start-up prometteuses, le monde universitaire et le gouvernement. Nous devrions en être
fiers et intensifier ces efforts. La Belgique, championne de l’innovation dans le domaine de la durabilité et de la santé, telle devrait être notre ambition.”