Les solutions high-tech et intelligentes ne sont pas uniquement réservées aux start-ups branchées des mégapoles. Dans l’agriculture, les éleveurs de bétail bénéficient eux aussi d’une technologie de pointe basée sur l’analyse de données. MSD Animal Health facilite ainsi la vie des éleveurs, rend leurs activités plus rentables et améliore le bien-être de leurs animaux.
L’essor des capteurs intelligents, de l’intelligence artificielle et de l’analyse automatisée des données soutient l’activité des agriculteurs. Grâce à un meilleur aperçu de la santé de leurs animaux, ils peuvent prendre des décisions mieux ciblées et plus rapides. MSD Animal Health, un des leaders mondiaux de la santé animale, met l’accent sur la prévention en commercialisant notamment des vaccins et des solutions numériques. En 2019, MSD a acquis la société technologique Allflex Livestock Intelligence et l’a intégrée à sa division MSD Animal Health Intelligence. L’une de ses innovations est le SenseHub, un capteur intelligent pour le bétail.
“Notre système existe sous la forme d’un collier intelligent ou d’un capteur auriculaire”, précise Sigrid Stoop, Business Unit Director chez MSD Animal Health Benelux. “Ces deux solutions ont la même fonction: elles mesurent et enregistrent le comportement de la vache. Les informations sont instantanément envoyées vers une banque de données centralisée où un logiciel les transforme en données pratiques pour l’éleveur. Comparez cela à une smartwatch… mais pour le bétail.”
PLUS DE VEAUX
Le SenseHub mesure le degré d’activité de l’animal, enregistre la fréquence de ses repas et même son comportement de rumination. Des algorithmes analysent soigneusement ces données. Sur cette base, l’agriculteur reçoit en temps réel des informations sur la santé de son troupeau et des alarmes sur son ordinateur, sa tablette ou son smartphone. La fertilité de l’animal est également suivie de près. Une vache en chaleur se comporte de manière nettement plus active et rumine moins. “Le système indique alors exactement le meilleur moment pour l’insémination”, avance Sigrid Stoop.
“L’agriculteur peut ainsi raccourcir l’intervalle entre les vêlages. Or, un intervalle de vêlage trop long peut amener une vache à ne plus donner assez de lait.” Le SenseHub attribue également à chaque vache un indice de santé. “Ce chiffre révèle son état de santé en un coup d’oeil”, souligne Sigrid Stoop.
Nos systèmes mesurent et enregistrent le comportement d’un animal et envoient les données à une banque de données centrale qui les analyse.
“L’indice est utile pour l’agriculteur, par exemple, durant les périodes juste avant et après le vêlage. C’est à ces moments-là que la vache est la plus sensible.” Si le chiffre est trop bas, l’éleveur sait immédiatement qu’il doit intervenir et prendre des mesures préventives pour éviter une aggravation.
UNE MEILLEURE PRÉVENTION
Avec le système SenseHub, les agriculteurs possédant un troupeau de 100 bovins économisent en moyenne une heure par jour pour la seule détection des chaleurs. Soit, un gain de 45 jours ouvrables par an. En cas d’infection, ils peuvent isoler plus vite un animal malade afin de prévenir d’autres infections. Et lorsqu’il détecte et traite les maladies à un stade précoce, l’éleveur économise en moyenne 900 euros par vache. Ce système est une paire d’yeux supplémentaire qui surveille l’étable de jour comme de nuit et permet aux éleveurs d’avoir l’esprit plus tranquille. Parfois, il peut même sauver la vie des animaux. “Un agriculteur nous a raconté qu’il avait reçu un signal d’urgence sur son smartphone juste avant de s’endormir”, illustre Sigrid Stoop.
“Celui-ci l’informait qu’une vache n’avait pratiquement pas bougé depuis plusieurs heures. Lorsqu’il est arrivé dans l’étable, il a vu que l’animal était piégé. Grâce à la notification, il a pu l’aider plus rapidement.”
Les éleveurs reçoivent aussi des informations instantanées au niveau du groupe. Des activités physiques inhabituelles ou des fréquences de rumination anormales dans le troupeau peuvent être dues à des problèmes tels que maladies, changements de ration et stress thermique. La détection précoce des maladies et l’amélioration de la fertilité peuvent faire économiser jusqu’à 10.000 euros par an à une exploitation moyenne de 100 vaches.
MOINS DE PAPIER
Outre les systèmes intelligents, Allflex est un acteur mondial majeur dans le domaine de l’identification des animaux. “En Belgique, chaque animal a un numéro, une sorte de numéro de registre national”, explique Sigrid Stoop.
Ce numéro figure sur une boucle auriculaire officielle. Allflex peut y ajouter une puce électronique (RFID). Grâce à un lecteur, l’agriculteur peut ainsi saisir automatiquement certaines données de l’animal, lors d’une pesée par exemple, ce qui lui évite d’avoir à saisir ces données manuellement. “Nous connectons les animaux et les personnes grâce à des technologies intelligentes et des données pratiques”, conclut Sigrid Stoop.
“Nous avons non seulement des solutions pour les vaches, mais aussi pour les porcs, les moutons, la volaille et les animaux de compagnie.” Une chose est claire, les solutions numériques font désormais partie intégrante de la vie des éleveurs.
- 1 heure d’observation visuelle économisée par jour, soit 45 jours de travail par an.
- Une réduction de 15 jours de l’intervalle entre les vêlages permet d’économiser 3.000 euros par an.
- Grâce à la détection précoce des problèmes et des maladies, l’éleveur peut économiser 900 euros par vache et par an.
(en moyenne pour une exploitation de 100 vaches)