Les épargnants classiques se détournent de plus en plus des comptes à terme, bons de caisse et autres comptes d’épargne au rendement extrêmement chiche. Pour eux, les fonds flexibles d’obligations internationales peuvent être une solution. De toutes les catégories d’actifs en Europe, ce sont ainsi les fonds obligataires qui ont attiré le plus de capitaux frais l’an dernier : 301 milliards d’euros.
Les comptes d’épargne affichent actuellement un taux d’intérêt annuel moyen de 0,11%, ce qui leur vaut le surnom de "comptes à pertes". Les solutions d’épargne traditionnelles ne permettent plus de se constituer un petit bas de laine. Dans la mesure où les rendements sont inférieurs à l’inflation, l’épargnant perd chaque année du pouvoir d’achat, souligne Knut Huys, Senior Fund of Funds Manager chez Deutsche Bank.
"Voici quelques années, les épargnants classiques se sont donc mis en quête d’alternatives plus rentables. Nous avons observé un regain d’intérêt des particuliers pour les obligations publiques. Mais leurs rendements aussi ont baissé, et sont même parfois négatifs. Les épargnants ont alors porté leurs regards vers les obligations d’entreprises, qui comportent un peu plus de risques mais qui, en raison de la baisse constante des taux, ne permettent plus d’obtenir un rendement satisfaisant."
Trop risqués
"Ce sont ensuite les obligations les plus risquées qui ont eu les faveurs des épargnants : les obligations à haut rendement (high-yield, encore surnommées 'obligations poubelles') et leurs variantes des pays émergents", prolonge Peter Bossaer, Portfolio Manager chez Société Générale Private Banking. "Celles-ci exigent cependant un suivi spécialisé. Pour le particulier, il est très difficile de sélectionner et de gérer les meilleures options. En outre, de telles émissions ne sont pas toujours accessibles aux investisseurs particuliers. Et de nombreuses personnes jugent de manière générale les actions trop risquées."
Les fonds obligataires, une alternative valable
"Toutes ces raisons font de la gestion flexible d’obligations internationales une option intéressante", embraie Stacey Notteboom, Associate Sales Director Benelux chez M&G Investments. "Nous cherchons à sélectionner les placements capables de générer les revenus les plus attrayants ou 'optimaux'."
"Grâce à nos fonds obligataires, nous jouissons d’une grande flexibilité et pouvons ainsi privilégier l’un ou l’autre segment si des opportunités se présentent."
"Les particuliers ont ainsi accès aux marchés internationaux. Ils sont soutenus par un gestionnaire qui investit activement en fonction de son approche du marché. Cela implique que nous adaptons le poids de chaque type d’obligations présent dans le portefeuille à la situation du marché, notamment."
Les avantages de la flexibilité
Cette approche flexible présente plusieurs avantages. Le gestionnaire peut par exemple se couvrir, partiellement ou non, contre l’effet négatif d’une hausse des taux. "Il est également possible de diversifier les placements dans des catégories d’actifs moins accessibles aux investisseurs individuels", ajoute Peter Bossaer. "Et ce, afin de réduire la volatilité du portefeuille global."
"Nous avons adopté une définition très large des fonds obligataires flexibles", souligne Stacey Notteboom. "Nous ne pratiquons pas la gestion de fonds classique, dans le cadre de laquelle le gestionnaire opte traditionnellement pour un tiers d’obligations publiques, un tiers d’obligations d’entreprises et un tiers d’obligations à haut rendement, plus risquées. Nous gérons ces trois types d’obligations dans des gradations variant de 0 à 100%. Nous pouvons ainsi faire preuve d’une grande flexibilité et privilégier l’un ou l’autre segment si des opportunités se présentent."
Les fonds obligataires flexibles ne suivent pas aveuglément un benchmark, indice de référence auquel un fonds est souvent comparé. L’objectif est de surperformer les grands secteurs obligataires. Pour ainsi dire, vous sous-traitez votre portefeuille d’obligations à un gestionnaire de fonds qui en établit la sensibilité au taux (duration) et le risque de crédit en fonction de sa vision de l’évolution des taux, de la croissance économique et de l’inflation. "En d’autres termes, les fonds flexibles d’obligations internationales ne sont soumis qu’à très peu de contraintes", conclut Stacey Notteboom.
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Les opinions présentées dans cet article ne peuvent être considérées comme des recommandations, des conseils ou des prévisions.