Sabine Appelmans, ex-championne de tennis, nous parle du Rustenberg Chardonnay. interview : Stéphane Godfroid photo : Dries Luyten
" Quel est mon vin préféré? Quelle question difficile ! Je n’aime pas m’arrêter à un choix déterminé. Souvent, quand je goûte quelque chose de nouveau, je suis impressionnée. C’est la même chose avec la cuisine ou avec les voyages. "
Pendant ma carrière de joueuse de tennis, je n’ai pas bu une goutte d’alcool, mais aujourd’hui, je peux m’offrir le plaisir de déguster une bonne bouteille. Pour moi, l’Australie évoque des vins tels que ceux de la maison Lindemans ou le sparkling de Jacob's Creek. "
" Mais plus j’y réfléchis, plus j’apprécie le goût des chardonnays des vignerons sud-africains de Rustenberg. Il faut dire que c’est lié à une histoire personnelle. J’ai fêté mon trentième anniversaire il y a dix ans en Afrique du Sud cela fera exactement dix ans ce mois-ci. J’avais découvert ce pays dans le cadre d’une émission télévisée à laquelle j’ai participé. J’apprécie les bons chardonnays, et c’est là-bas que j’ai découvert les vins de la maison Rustenberg. Bonne nouvelle, on peut également les acheter dans mon quartier. Depuis lors, ce chardonnay est mon vin favori. Un vin plein et frais, avec une petite note de chêne. Ni bon marché, ni trop cher, et pourtant délicieux. Á mon avis, c’est ainsi que doit être le vin. "
Rustenberg est un domaine situé sur les flancs du Simonsberg, dans la région de Stellenbosch. L’histoire de la maison remonte à 1682. Au cours de ces dernières années, Simon Barlow, le propriétaire actuel, a affermi sa position au point d’être en passe de faire partie du top mondial. Le Rustenberg, qui coûte 18,99 euros, est disponible dans différents points de vente.
Au début de l’année 2008, j’ai reçu une invitation que je n’allais pas oublier de sitôt : le Concours Mondial de Bruxelles me demandait si je voulais bien participer à un voyage en Afrique du Sud afin d’y visiter quelques domaines viticoles intéressants et, par la même occasion, d’assister à la remise des prix aux gagnants sud-africains de l’époque. Quel voyage fantastique ! Non seulement j’ai enfin pu découvrir la viticulture du Nouveau Monde in situ - avec ses avantages et ses inconvénients -, mais j’ai aussi eu l’occasion de visiter quelques magnifiques domaines, accompagné d’un groupe extraordinaire.
C’est également là que j’ai rencontré Thomas Costenoble, un homme sympathique et engagé, directeur du Concours Mondial de Bruxelles, un concours international qui décerne chaque année une médaille aux meilleurs vins. Jusqu’alors, je n’en avais que vaguement entendu parler, sans y prêter beaucoup d’attention. Je n’aime pas trop les médailles : trop de vins en décrochent, histoire de faire un coup marketing. Je m’en étais d’ailleurs entretenu avec Thomas Costenoble, qui voulait me prouver le contraire et m’avait parlé du professionnalisme avec lequel le Concours était organisé.
Après ce voyage, j’ai accordé plus d’attention à l’édition suivante du Concours Mondial de Bruxelles, et je dois reconnaître que l’approche est extrêmement professionnelle. Cette année, par exemple, le concours se déroule à Guimarães, dans le nord du Portugal (depuis quelques années, le Concours est itinérant, pour souligner son caractère international).
Plus de 7.000 vins y sont dégustés par un jury international constitué de plus de 200 professionnels issus de près de 40 pays. Il repose également sur une batterie de règles légales, de contrôles et de doubles contrôles, jusqu’à une supervision de l’UCL, dans le but d’octroyer la plus grande crédibilité possible aux médailles. Mais pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Non que je sois soudainement devenu un fan de médailles, une distinction donne une orientation même si, en définitive, c’est votre goût qui prime sur tout autre élément.
Non, je trouve surtout dommage que le Concours soit encore si peu connu en Flandre, alors qu’il s’agit d’une belle organisation qui inscrit notre pays sur la carte internationale du vin. OK, davantage de promotion en néerlandais ainsi qu’un partenaire média pourraient s’avérer utiles. Heureusement, il y a aujourd’hui les nouveaux médias, ce qui vous permet de suivre le concours via Facebook (www.facebook.com/concoursmondial), Twitter (@concoursmondial) et, bien sûr, le site proprement dit (www.concoursmondial.com). Jetez-y un œil, car il s’y passe énormément de choses passionnantes, surtout ce week-end !