"Dis-moi où" à Nivelles: Une cuisine raffinée et des prix abordables

Mais ce n’est pas la raison principale: Nicolas Michiels propose des plats aux ambitions gastronomiques. Le chef travaille le ris de veau, le thon et le turbot (ou le turbotin). Cette alliance de cuisine raffinée et de tarifs abordables lui a valu de décrocher un Bib Gourmand au Michelin et, récemment, de faire son entrée dans le Gault&Millau avec une note de 13/20, une reconnaissance qui, elle aussi, explique ce succès public à l’heure du déjeuner.

Installé près du réfrigérateur à vin, on a une vue sur le bar et la cuisine ouverte où s’active la brigade. Les murs lambrissés et l’éclairage d’ambiance créent une atmosphère chaleureuse et conviviale. Autre atout: on peut composer son menu. En effet, la carte propose un menu dégustation au choix en 3 services (45 euros) ou 4 services (62 euros).

Le repas débute par une crème brûlée au parmesan et à la truffe, une généreuse mise en bouche qui annonce d’emblée l’amour du chef pour une cuisine riche en crème et en beurre. Suit une copieuse nage de noix de Saint-Jacques – les coquilles sont trop fines et découpées en deux dans le sens de la longueur, ce qui est dommage-, servie avec de la langoustine, des épinards, de la crème et un délicieux jus aux crustacés. Une assiette aussi généreuse que savoureuse.

Le chef se révèle être un adepte de la quiche, un classique de la cuisine française qui fait un retour en force à la carte de nombreux restaurants. Ici, la version de Nicolas Michiels est raccord avec la saison – perdrix, foie gras, chou et chicons-, servie avec des pommes de terre fondantes, curieusement taillées en forme de champignons.

Le dessert est, lui aussi, une petite bombe calorique: une mandarine fourrée à la frangipane accompagnée de fruits rouges et d’une onctueuse crème glacée à la vanille. Enfin, une dernière surprise arrive avec le café: une variation de la crème brûlée, cette fois au caramel salé.

Après cet excellent repas, on quitte les lieux d’excellente humeur.

Cette enseigne a fait l’objet d’une visite anonyme, financée par Sabato.