"À Knokke, le temps suspend son vol"
Pour les vacances ainsi que lors de certaines occasions spéciales, de nombreuses familles se réunissent, depuis plusieurs générations, dans leur maison à Knokke. Trois d'entre elles nous ont ouvert leur porte. Aujourd'hui on jette un coup d'oeil chez Beatrix Bourdon, la directrice de la Brafa, la foire d'art et d'antiquités de Bruxelles.
"Je suis née à Knokke. Ma mère est de Knokke et mon père, de Gand. Jusqu'à l'âge de cinq ans, j'allais à l'école à la mer. Ensuite, je suis allée à l'école abbatiale de Zevenkerken. Et après mes études à la KU Leuven, je suis restée entre Louvain et Bruxelles. Depuis 1999, mon mari et moi vivons à Bruxelles, mais Knokke reste une valeur sûre. Carnaval, Pâques, grandes vacances, anniversaires, soirées d'été et un petit week-end de temps en temps: nous y revenons toujours. "Chez nous", c'est aussi bien à Bruxelles qu'à Knokke.
Ne pas fêter Noël ici, ensemble, ce serait une tragédie familiale!
Personne ne songerait à qualifier de villa notre maison de famille à la côte. J'ai 53 ans et j'ai fêté 53 Noëls à Knokke! Avec toute la famille. Ne pas fêter Noël à Knokke, c'est impensable. Si quelqu'un était en vacances, ce serait une tragédie! En ce qui me concerne, ce n'est pas possible: comme la Brafa tombe en janvier, je n'ai pas le temps de prendre de vacances pendant cette période. Que nous soyons occupés ou non, nous ne zappons jamais Noël. C'est un moment important pour moi, la famille, ma soeur, mon frère et tous les neveux et nièces. Et c'est toujours à Knokke."
"Mes parents ont construit cette maison dans les années 60. Mon père est décédé il y a 30 ans, et ma mère aime y vivre depuis toujours. Elle aime être entourée. Et tout le monde est le bienvenu. La maison n'a pas tellement changé au cours des années: j'ai d'ailleurs toujours ma chambre!"
À Bruxelles, semaine ou week-end, ça ne s'arrête jamais. Mais à Knokke, le temps suspend son vol
"La famille peut s'y retrouver dans des conditions idéales. Nous ne sommes pas loin de la plage, où nous partageons une cabine. Quand mes neveux et nièces étaient petits, ils jouaient ensemble sur la plage ou allaient manger une glace. À Bruxelles, ce ne serait pas possible. Lorsque nous passons un week-end à Knokke, je ne touche pas ma voiture pendant trois jours. Je fais tout à vélo. On prend automatiquement un rythme différent de celui de Bruxelles. L'agitation disparaît immédiatement. Nous aimons faire de grandes balades à vélo jusqu'à Cadzand, Nieuwvliet et Groede. Toutes ces plages sont si belles! Et la lumière est tellement différente sur la côte..."
"L'ouverture, la liberté, l'atmosphère détendue, les liens familiaux: pour moi, c'est ça la magie de Knokke! C'est pour cela que j'y reviens toujours. À Bruxelles, semaine ou week-end, ça ne s'arrête jamais. Mais à Knokke, le temps suspend son vol. Quand la Brafa est terminée, c'est le premier endroit où je veux aller pour me ressourcer."
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