“Quand je sers un sponge cake à mes invités le samedi, ce n’est pas toujours moi qui l’ai fait: c’est pour ce genre d’occasions que c’est bien pratique d’avoir son épicerie à deux pas!” Le chef anglo-israélien de renommée mondiale, Yotam Ottolenghi (54 ans), aime recevoir, mais sans trop se prendre la tête. On ne peut pas lui en vouloir: pendant la semaine, il se consacre entièrement à son atelier “Ottolenghi Test Kitchen”. C’est là, avec les six testeurs de recettes qu’il emploie à plein temps, que sont créées les recettes de ses livres de cuisine (plus de cinq millions d’exemplaires vendus), mais aussi pour des magazines comme le New York Times et le Guardian, ainsi qu’à ses deux restaurants, Nopi et Rovi, et ses cinq épiceries fines de Londres.
Ottolenghi n’invente donc pas ses recettes tout seul dans la cuisine de sa maison de Regent’s Park. Une maison qui a été entièrement aménagée par son mari, Karl Allen, avocat, ancien steward de la British Airways et amateur de design mid-century. Le chef a une entreprise à gérer. “C’est à peu près tout ce que je fais, et avec plaisir, car chaque jour est un autre jour.”
6h30 | “Je me lève tôt naturellement, tout comme Karl et nos fils, Max et Flynn. J’aimerais bien faire la grasse matinée, mais je n’ai jamais eu ce talent. En fait nous sommes une famille de fous: il nous arrive de jouer tous ensemble aux Legos dès le réveil.” (rires)