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"Si on ne modifie pas la législation, le procès du 22 mars sera ingérable"

L’homme semble métamorphosé. On l’avait connu plus fermé, un peu sur la défensive. Et c’est comme si un poids s’était envolé. C’est un procureur fédéral soulagé que l’on avait vu, le jour du verdict sur la culpabilité de Mehdi Nemmouche, arpenter la salle de presse de la cour d’assises de Bruxelles avec le sourire de celui qui sait que le plus dur est fait. Une demi-heure à deviser avec les journalistes, comme un répit après des mois de tension. Symbole d’une victoire, donc.