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Joëlle Milquet aurait-elle perdu les qualités de ses défauts?

Y a-t-il un "problème" Joëlle Milquet? Depuis sa prise de fonction comme ministre de l’Enseignement francophone, une dizaine de ses proches collaborateurs ont déjà claqué la porte. Ils la décrivent, pêle-mêle, comme ingérable, imprévisible, inconstante… et particulièrement imbuvable dans sa gestion des relations humaines. Ce n’est pas une surprise. Nul n’ignore, depuis son passage à la présidence du cdH, que Joëlle Milquet est brouillée avec les horaires et avec l’organisation, qu’elle manie volontiers l’approximation, qu’elle a douze idées à la minute et qu’en outre, elle en change souvent. Mais jusqu’à présent, face à cette énumération, il se trouvait toujours de nombreuses personnes pour rappeler qu’elle avait les qualités de ses défauts: créativité, volontarisme, réactivité, force de conviction… Joëlle Milquet aurait-elle perdu son aura, même au sein de ses propres troupes? Peut-être lui pardonne-t-on difficilement le lynchage en direct de Melchior Wathelet pour sa gestion du dossier du survol de Bruxelles.