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"L'avenir d'une logistique sobre en énergie réside dans la collaboration"

©AB InBev

AB InBev espère réduire les émissions de CO2 de ses activités logistiques de 15% d'ici 2017. Le groupe a déjà commencé par opter pour des transports plus intelligents, plus économiques et moins nombreux.

Depuis plus d’un an, un supertruck de 25 mètres de long fait la navette entre Heverlee et l’entreprise logistique Katoen Natie à Anvers. Dans le cadre d’une collaboration avec NinaTrans, son partenaire local en matière de transport, AB InBev mise avec cet éco-combi sur un transport logistique plus efficace et plus durable. Ces énormes camions permettent de transporter en deux trajets un chargement qui nécessiterait trois camions normaux. Ils réduisent donc le nombre de trajets effectués d’un tiers. Avec, à la clé, des économies de carburant et la réduction des émissions de CO2 et de particules fines. Le brasseur parvient à diminuer son empreinte écologique non seulement sur terre, mais aussi sur l’eau.

En mars, il a décidé de poursuivre un projet-pilote convaincant avec son "bateau à bière". AB InBev transporte des bouteilles vides entre ses brasseries de Louvain et de Jupille par voie fluviale. La barge du groupe de constructions André Celis navigue chaque mois et remplace 17 camions transportant ensemble 742.560 bouteilles par route. Ce qui réduit les émissions de CO2 de plus d’un cinquième.

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Donner le ton

Ces initiatives s’inscrivent dans l’objectif d’AB InBev de réduire, d’ici la fin de 2017, de 15% ses émissions de CO2 liées au transport par rapport à 2013. "A partir de la Belgique, nous avons donné le ton pour le groupe dans le monde entier", se réjouit Arthur van Och, Logistics Support Director Europe. AB InBev oeuvre de plusieurs manières à la réduction des émissions de CO2, poursuit Arthur van Och. "Nous diminuons le nombre de kilomètres parcourus sur les routes, notamment avec la barge ou en utilisant davantage le rail. Une autre option consiste à optimiser la consommation par kilomètre parcouru. Aux États-Unis, une cinquantaine de nos camions fonctionnent par exemple au gaz naturel liquide. Grâce à la télémétrie, il est également possible de surveiller le comportement des chauffeurs au volant. Accélérer et freiner moins brutalement contribue à réduire la consommation." Bien entendu, le kilomètre le plus écologique est celui que l’on ne parcourt pas. "Nous investissons dans des capacités de stockage supplémentaires à la brasserie même, afin de ne plus devoir effectuer de transport vers des entrepôts plus éloignés", confirme Arthur van Och. "Et nous convenons avec les clients d’accroître leurs stocks, afin d’éviter les stockages temporaires dans un entrepôt ou des camions qui ne sont pas entièrement remplis."

©AB InBev

Camions vides

"Dans les murs de l’entreprise, on se heurte tôt ou tard à ses limites", souligne Arthur van Och. "Pour réaliser encore des progrès significatifs, il faut collaborer avec d’autres entreprises, comme avec NinaTrans et l’éco-combi. L’avenir réside dans l’optimisation logistique! "L’expert en transport remarque que de nombreux camions vides ou à moitié remplis continuent de circuler sur les routes. "Lorsque nous transportons des emballages jetables vers la France, ces camions reviennent vides. Pour éviter cette perte, nous collaborons avec une autre entreprise qui remplit les camions de sodas pour le retour." Une plus grande efficacité, donc, qui engendre en outre de substantielles économies.

"Ce n’est vraiment pas compliqué", conclut Arthur van Och. "Pourtant, de nombreuses entreprises hésitent à collaborer. Il faut manifestement du courage pour s’ouvrir!"

©AB InBev

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