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Le rendement des actions avec un risque limité

©KBC Asset Management

Minimum Variance, une technique de gestion alternative de KBC Asset Management, limite la volatilité d’un portefeuille d’actions. Les investisseurs bénéficient ainsi des potentialités du marché sans s’exposer à un risque excessif. "Investir ne doit pas s’assimiler à un jeu de hasard: il est possible d’agir autrement", assure Geert Huyghe chez KBC AM.

Avec des taux qui restent désespérément bas, les investisseursdéfensifs éprouvent de plus en plus de difficultés à maintenir leur pouvoir d’achat. Les comptes d’épargne et les obligations ne rapportent presque plus rien. Quant aux gains sur les cours d’obligations déjà émises, ils prendront subitement fin une fois la remontée des taux amorcée.

"LA SOLUTION IDÉALE POUR LES INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS"

Les personnes morales d’envergure, telles que les fonds de pension, les universités et les organismes publics, détiennent généralement des portefeuilles composés majoritairement d’obligations. "Avec des taux qui demeurent bas, un grand nombre de ces investisseurs font face à d’importants défis financiers", remarque Geert Rosiers, responsable des clients institutionnels chez KBC Asset Management. Pour un fonds de pension, il est important de constituer suffisamment de réserves pour honorer ses obligations à long terme. Or, les gains sur les cours des obligations déjà émises prendront fin dès que les taux commenceront à remonter. Et les nouvelles émissions ne rapportent presque rien. "En principe, les investisseurs qui disposent d’un horizon à long terme pourraient parfaitement opter pour les actions, mais les conseils d’administration de nombreux clients institutionnels sont réticents face au risque", complète Patrik Geldermans, un collègue de Geert Rosiers. Minimum Variance apporte une solution à ce groupe spécifique d’investisseurs. "Avec cette technique de gestion, nos clients peuvent réintégrer des actions dans leur portefeuille", poursuit Patrik Geldermans. "Les rendements sont, le plus souvent, légèrement inférieurs à ceux des fonds d’actions classiques, mais si la tendance boursière s’inverse, les pertes seront sans doute moins prononcées."

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"Ceux qui visent aujourd’hui un bon rendement pour leur épargne n’ont presque pas d’autre solution que d’investir en actions", tranche Geert Huyghe, Quantitative Strategist chez KBC Asset Management. Pour autant, les actions comportent des risques. Le marché d’actions fluctue sous l’influence d’évolutions géopolitiques et économiques. "De nombreuses personnes associent l’investissement à la recherche d’actions individuelles prometteuses – or, c’est toujours un peu une loterie", observe Geert Huyghe. "Il est toutefois possible d’investir autrement."

Gestion quantitative

Voici quelques années, KBC Asset Management a lancé une nouvelle technique de gestion, baptisée Minimum Variance. "Notre principal objectif? Obtenir un rendement d’actions sans la volatilité extrême de la Bourse", précise Joris De Moor, qui dirige les fonds d’actions quantitatifs chez KBC Asset Management et est, à ce titre, responsable du concept Minimum Variance. KBC se contente-t-elle de sélectionner les actions qui présentent les cours les plus stables? "Notre méthode est nettement plus complexe", souligne Joris De Moor. "Sans quoi, tous les fonds destinés à limiter les risques seraient identiques. Il faut tenir compte des liens entre les actions et éviter qu’elles soient toutes exposées aux mêmes risques. Enfin, nous voulons rechercher activement les meilleures sources de rendement pour nos clients.

Les marchés réagissent plus violemment aux informations négatives qu’aux informations positives. Un portefeuille moins volatil s’appréciera un peu moins en période de conjoncture favorable, mais perdra moins de valeur lorsque les choses vont mal

Joris De Moor
Dirigeant des fonds d’actions quantitatifs chez KBC Asset Management

"Concrètement, la technique de gestion s’articule en deux étapes importantes. "Nous partons du vaste univers de base de KBC Asset Management, où nous sélectionnons les actions présentant les perspectives les plus positives à l’aide de modèles quantitatifs ou mathématiques", indique Joris De Moor. À ce moment, les gestionnaires de fonds disposent encore d’un millier d’actions, qu’ils passent au criblede cinq critères de risque. "Nous veillons par exemple à une saine diversification (entre les secteurs, les régions, les actions individuelles, etc.), limitons le risque de change et tentons de prévoir la volatilité sur la base d’outils quantitatifs." En outre, KBC Asset Management prend en considérationla corrélation entre les actions ainsi que leur sensibilitéaux taux. "Nous ne voulons pas que les investisseursqui échangent des obligations contre des actions soient ànouveau exposés à des risques de taux", explique Joris De Moor. Dans la mesure où la volatilité et le rendement des actions évoluent en permanence, le gestionnaire de fonds répète l’exercice une fois par mois au minimum. "Cela ne signifie pas que nous bouleversons chaque mois la composition du fonds", nuance Geert Huyghe. "Nous évaluons très précisément les opportunités de rendement, les risques et les coûts."

Que disent les chiffres?

Des risques réduits impliquent-ils automatiquement un rendement réduit? "Le concept Minimum Variance présente un rendement potentiel nettement supérieur à ce que l’on pourrait escompter", défend Joris De Moor. "Bienque la volatilité s’avère nettement plus faible, la perte de rendement dans un marché en hausse est très limitée par rapport aux fonds classiques.

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Cette technique de gestion est le choix idéal pour tout investisseur qui cherche à accorder un surcroît d’oxygène à son portefeuille

Geert Huyghe
Quantitative Strategist chez KBC Asset Management

Dans un marché baissier, en revanche, l’écart au profit d’une stratégie Minimum Variance est plus marqué." Les chiffres récents semblent confirmer cette affirmation. Le 12 février 2016, lorsque les marchés d’actions ont subi une forte mais temporaire correction, les portefeuilles Minimum Variance ont perdu 7,7% quand le marché dans son ensemble abandonnait plus de 15%. Sur les trois dernières années, dans un marché majoritairement haussier, les rendements sont similaires, malgré un risque ex ante et ex post plus faible. "Cela provient du fait que les marchés réagissent plus violemment aux informations négatives qu’aux données positives", avance Joris De Moor. "Un portefeuille moins volatil s’appréciera dès lors un peu moins en période de conjoncture favorable, même s’il perdra sans doute moins de valeur lorsque les choses vont mal."

Investisseurs dynamiques

"Avec Minimum Variance, nous sommes parvenus à limiter le risque des actions sans concessions trop lourdes sur les rendements", apprécie Geert Huyghe. Cela fait de cette technique de gestion un choix idéal pour tout investisseur qui souhaite accorder un surcroît d’oxygène à son portefeuille en cette période de taux bas. "Quand les actions sont coûteuses ou dans un climat géopolitique incertain, cette technique de gestion est un complément utile pour limiter le risque du portefeuille total", conclut Geert Huyghe.µ

1. SÉLECTION QUANTITATIVE

Les gestionnaires de la technique Minimum Variance partent de l’univers élargi de KBC Asset Management: l’ensemble des régions, secteurs et entreprises entrent en considération. Via des modèles mathématiques, on ne sélectionne ensuite que les actions qui présentent les perspectives les plus positives.

2. ANALYSE DES RISQUES

Pour limiter les fluctuations de la valeur du fonds, les actions sélectionnées sont analysées selon cinq dimensions du risque: le risque de concentration, le risque de volatilité, le risque de change, le risque de taux et le risque de corrélation. Dans cette étape, les gestionnaires de fonds emploient à nouveau des outils qualitatifs. Après examen de toutes ces facettes, ils conservent 100 à 150 actions qui constituent la base du fonds.

3. RÉVISION

La valorisation et la volatilité des actions ne sont pas immuables. Le rapport entre ces deux aspects peut évoluer. C’est pourquoi le gestionnaire de fonds réitère la procédure de sélection au moins une fois par mois. Il tient également compte des frais liés aux éventuelles modifications du fonds.

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