André Cools est assassiné
En 1991, l'ex-présidentdu PS, André Cools est abattu. Les commanditaires n'ont jamais été inquiétés.
L'image a probablement fait le tour du monde. Elle a certainement marqué les esprits. Le corps d'André Cools, ex-président du PS, gît à côté de sa voiture, restée porte ouverte.
Ce matin-là, deux coups de feu ont retenti sur les hauteurs de Cointe. Alors que sa compagne, Marie-Hélène Joiret, l'attend déjà dans la voiture, le "maître de Flémalle" tombe sous les balles de deux tueurs venus en moto. La nouvelle de l'assassinat se répand comme une traînée de poudre dans la cité ardente, d'abord, et bien au-delà ensuite. L'enquête sur ce qu'il convient d'appeler une exécution en bonne et due forme, débouchera sur quelques-uns des plus gros scandales politico-financiers de ces dernières années.
C'est en remontant le fil complexe des réseaux tissés au fil des années que les enquêteurs mettront au jour les affaires "Agusta-Dassault" et "Smap". Au final, les tueurs d'André Cools seront arrêtés ainsi que les membres de la nébuleuse ayant permis cette exécution. Mais les commanditaires de cet assassinat n'ont jamais été inquiétés.
Et l'ancien ministre wallon Alain Van der Biest, souvent pointé du doigt, n'est plus là pour se défendre. Il a mis fin à ses jours en 2002, en clamant son innocence.
N.K.
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