Licencié en Journalisme et Communication, il a débuté sa carrière chez RTL TVI et Bel RTL/Jusqu’en 2008, il a été directeur de la Communication pour le PSC dont il a fait changer le nom en cdH/Passionné de lecture et d’écriture.
Comparez-vous systématiquement les tarifs de vos fournisseurs?
Je suis assez passif, je ne fais pas d’étude de marché pour connaître le fournisseur qui offre les tarifs les plus concurrentiels.
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Par contre, si le service n’est pas au point, je réagis. Ça m’est arrivé récemment avec mon opérateur mobile. Je suis donc passé à la concurrence. Ce qui compte le plus à mes yeux, c’est la qualité du service.
Avez-vous changé vos habitudesen matière de mobilité en raisondes embouteillages?
Je choisis un hôpital d’abord en fonction de critères philosophiques.
Alain Raviart
Chroniqueur politique
La mobilité à Bruxelles c’est l’enfer, à un point tel que je prends plaisir à aller travailler en Wallonie même si j’ai plus de kilomètres à parcourir. J’ai donc changé mes heures de rendez-vous, mais aussi les lieux. Mais je n’ai pas toujours le choix. Par exemple, quand je dois être à la radio à 7h15, je me lève à 5h30 pour connaître l’état des routes. Je suis aussi devenu addict aux cartes routières interactives sur tablette.
À quel âge souhaiteriez-vous pouvoir prendre votre retraite?
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Je n’ai pas de plan de carrière. Je fais les choses avant tout par plaisir et par défi. Quand ce plaisir sera moindre par rapport à la contemplation de la retraite, j’arrêterai (rires).
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Consacrez-vous un budget élevé aux nouvelles technologies?
Entre la tablette, le smartphone et l’ordinateur, je pense être suffisamment équipé. Mais je ne suis pas du genre à acheter le dernier produit de pointe. Tant que mon matériel fonctionne, je le garde. J’ai par exemple le même smartphone depuis 4 ans.
En fait, je ne l’ai jamais remplie car mon père, qui était expert-comptable, s’en occupait de son vivant. Après, je suis devenu indépendant et c’est donc mon comptable qui s’en occupe.
10 | "Le numéro que j’ai toujours porté au football avant que mes os ne permettent plus d’y jouer".
1990 | "L’année de libération de Nelson Mandela. C’est celle qui a forgé ma conscience politique à l’époque".
3 | "C’est un beau chiffre. Il est très symbolique car on a toujours besoin d’une troisième personne pour régler des conflits".
1921 | "Je n’étais pas né mais c’est l’année où Charlie Chaplin a sorti l’un des plus beaux films du cinéma: Le Kid. C’est bouleversant!"
18 | "La date de l’anniversairede mon fils".
Ceci dit, on se rend bien compte que le développement d’une société ne peut pas se faire par le produit du travail aujourd’hui en Belgique. Si vous voulez vous développer, vous devez soit avoir recours à l’emprunt, ce qui est compliqué, soit investir vos biens personnels. Je suis ravi de payer des impôts mais je pense qu’il y a une exagération au niveau des charges qui pèsent sur le travail.
Pour vos soins de santé, êtes-vous attentifs aux coûts?
Je choisis d’abord mon institution de soins de santé ou les médecins que je consulte en fonction de critères philosophiques, avant les critères financiers. En clair, si je dois me faire hospitaliser, je me dirigerai plutôt vers une institution de libre examen comme Erasme plutôt qu’une institution catholique. Pour mon médecin, c’est pareil.
En matière de médicaments, je suis prêt à acheter des génériques et je pense qu’on doit tous participer à la pérennisation du système de soins de santé.
Parlez-vous d’argent avec votre fils?
Même s’il a 10 ans, je ne lui donne toujours pas d’argent de poche. J’essaie plutôt de lui inculquer le plaisir de la vie et du bonheur simple. J
e souhaite qu’il ne soit pas obnubilé par l’argent. Je veux lui faire passer le message que le travail permet d’être libre et qu’avant de lui apporter un salaire,il lui permet avant tout de s’épanouir personnellement. L’argent doit toujours être secondaire.
Si vous héritez d’une grosse somme, dans quoi l’investiriez-vous?
D’abord égoïstement dans une autre maison, même si je suis déjà très content de celle que j’ai actuellement. J’investirais également dans une seconde résidence dans le sud de la France. Puis, je rachèterais un club de foot. Pas pour qu’on me photographie dans les tribunes, mais plutôt pour avoir un vrai projet social.
Je me suis rendu compte au cours de ma vie que le sport était un vecteur de valeurs et d’épanouissement extraordinaire et je pense qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire avec les jeunes en Belgique. Enfin, je donnerais davantage aux œuvres caritatives.
Qu’est-ce qui vous choque le plus: le salaire délirant de certains joueurs de foot ou le salaire des grands patrons?
"C’est un objet très embêtant qui prend beaucoup de place, qu’on ne sait jamais très bien où mettre quand on est en sportswear et qui, en plus, abîme les costumes. C’est bien simple, en été, je ne prends en poche qu’une carte de banque, mon permis de conduire et ma carte d’identité."
On n’est pas choqué qu’un joueur de foot gagne autant qu’un grand patron, qui lui, est le garant de milliers d’emplois. Or, les footballeurs ne réalisent pas forcément des investissements qui procurent beaucoup d’emplois…
En fait, je suis plutôt choqué par cette "indignation à la carte" qui veut qu’on critique un grand patron qui gagne bien sa vie ou quand il touche un parachute doré, tandis que les sportifs bénéficient toujours d’une certaine immunité face à l’indignation. Mais ce qui me choque encore plus, c’est qu’à l’heure actuelle, 2% de la population se partage 50% des richesses mondiales. Ce n’est juste plus possible.