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Notre préférence va à l'Europe

©Beobank

Au second semestre 2018, les investisseurs devront tenir compte de la volatilité persistante des marchés. La tendance à la hausse de l’inflation, de plus en plus nette dans les régions occidentales, renforcée par une augmentation du prix du pétrole au cours de l’année écoulée, mérite l’attention des investisseurs. D’autant plus qu’elle peut constituer un facteur décisif dans la politique monétaire des banques centrales. L’impact potentiel des réflexes nationalistes et protectionnistes, tant au niveau politique (par exemple en Italie) que sous forme de barrières commerciales après l’introduction de droits de douane à l’importation aux États-Unis, pourrait également affecter les marchés au cours du second semestre.

Quelles opportunités ou menaces majeures voyez-vous dans les prochains mois ?

Néanmoins, les valorisations actuelles du marché, à un niveau relativement plus bas qu’au début de l’année, offrent des opportunités dans un contexte de croissance économique mondiale qui reste robuste. Nous accordons surtout notre préférence à l’Europe, étant donné que le handicap que constitue un euro trop fort s’atténue et que la BCE devrait poursuivre sa politique de soutien.

 

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"Nous observons une tendance à la standardisation dans de nombreux domaines : dans la politique monétaire des banques centrales ainsi que dans les chiffres de l’inflation, mais aussi dans les valorisations de marché. L’enthousiasme excessif des marchés au cours des dernières années doit faire place à une approche de portefeuille réaliste dans laquelle les opportunités sont utilisées de manière sélective et en tenant compte de la gestion des risques.”

Marc Danneels
Chief Investment Officer

 

Obligations : où trouver du rendement ?

Dans un contexte de pression à la hausse sur les taux d’intérêt (à long terme), il reste possible d’obtenir un rendement sur les marchés obligataires, mais cela nécessite une gestion flexible. Cela permet de réagir de façon très tactique aux opportunités qui existent encore dans certains segments obligataires tels que les marchés émergents, et d’utiliser de manière optimale les écarts de taux d’intérêt à court et à long terme dans différentes régions. Une telle approche permet également de contrôler les risques qui existent indéniablement avec les investissements obligataires, tels que la gestion de la sensibilité aux taux d’intérêt et le risque de crédit.

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