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"L'assurance groupe n'a jamais eu autant de valeur qu'aujourd'hui"

Jean-Michel Kupper, Managing Director Employee Benefits & Health Care auprès du leader du marché AG Insurance ©Studio Dann

De plus en plus d’employeurs et d’employés se posent cette question: le rendement d’une assurance groupe peut-il encore être garanti, compte tenu des baisses record et persistantes des taux à long terme ? Jean-Michel Kupper, Managing Director Employee Benefits & Health Care auprès du leader du marché AG Insurance, est formel : "L’assurance groupe n’a jamais eu autant de valeur qu’aujourd’hui."

Avec une part de marché de plus de 30 %, AG Insurance est le leader incontesté du marché belge de l’assurance groupe. La grande majorité des employeurs qui souscrivent une assurance groupe pour leur personnel, optent pour ce que l’on appelle la branche 21, un produit dont le capital et le rendement sont garantis par l’assureur, indépendamment du résultat des investissements de l’assureur. À peine 2 % des employeurs choisissent la branche 23, précisément parce que son rendement ne peut être garanti par l’assureur.

Alors que la pression monte sur la pension légale, de nombreux citoyens s’inquiètent des taux ultra-bas qui pèsent sur le rendement de leur assurance groupe. Malgré tout, AG Insurance réussit à obtenir un beau rendement pour sa branche 21?

Jean-Michel Kupper: "Vous avez tout à fait raison! Ces dernières années, nous avons pu offrir un rendement élevé à nos clients, grâce notamment à la participation bénéficiaire. En 2017, AG Insurance a une nouvelle fois affiché une belle performance : un minimum de 2,5 %. Nous ne pouvons jamais garantir un tel résultat à long terme, mais depuis 2013, nous annonçons toujours le rendement total net minimal deux ans à l’avance. Et pour les deux prochaines années, nous avons déjà annoncé à nos clients un beau rendement total net minimum." (En savoir plus)

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En 2017, AG Insurance a une nouvelle fois affiché une belle performance: un minimum de 2,5 %.

Jean-Michel Kupper
Managing Director Employee Benefits & Health Care auprès du leader du marché AG Insurance

Quelles sont les principales différences entre un produit de la branche 21 et un compte d’épargne classique, où les épargnants bénéficient également d’un taux minimum garanti?

 "Les salariés qui ont souscrit une assurance groupe voici 10 ans à un taux garanti de 3,25 % continueront à bénéficier de ce rendement garanti sur les sommes versées à l’époque, et ce, jusqu’à l’âge de la retraite, indépendamment du niveau des taux actuellement bas. Il en va de même pour ceux dont le taux se situait à 4,75 % au moment de leur adhésion à l’assurance groupe. Pour de nombreux clients, le rendement total en 2017 est donc supérieur à 2,5 %, puisque les versements du passé bénéficient d’un rendement garanti plus élevé. C’est une différence fondamentale par rapport à un compte d’épargne classique: si le taux d’intérêt actuel est de 0,15 %, il sera calculé sur le montant total, y compris donc sur les sommes versées il y a une décennie. Le nouveau taux (bas) s’applique donc à l’ensemble des réserves constituées sur un compte d’épargne."

Vous semblez convaincu qu’AG Insurance pourra toujours assurer ce rendement garanti sur les produits de la branche 21. Est-ce correct?

"En effet. La branche 21 est une obligation de résultat. Autrement dit, les salariés sont certains d’obtenir un capital garanti et un rendement minimum déterminé le jour où ils prendront leur retraite, indépendamment des résultats financiers de l’assureur. Avec les produits de la branche 23, la situation est différente, car dans ce cas, l’assureur prend une obligation de moyens: vous investissez dans les fonds de l’assureur et vous dépendez donc des prestations de ces fonds. En branche 21, nous assurons une protection de base sur le long terme, parfois même sur une durée de 40 ans, grâce à des investissements sûrs. Cette garantie ne peut être apportée que via des obligations longues et sûres, c’est-à-dire des obligations souveraines, qui constituent le socle de notre portefeuille branche 21. Il y a 20 ans, cette garantie était encore de 4,75 %. Aujourd’hui, elle est de 0,75 %, car les obligations souveraines à long terme se sont adaptées à  la persistance des taux bas. La bonne nouvelle, c’est qu’en plus des obligations souveraines à taux fixe, notre portefeuille est diversifié et comprend 21 % d’investissements plus risqués. En tant que principal investisseur belge en immobilier, AG Insurance a opté pour 17 % d’investissements immobiliers et 4 % d’actions, qui apportent un beau rendement supplémentaire. Si on tient compte comme indiqué précédemment des anciennes garanties supérieures et du rendement minimum total de 2,5 % on peut dire que,  même si les taux actuels sont très bas, une assurance groupe n’a jamais eu autant de valeur qu’aujourd’hui."

En branche 21, nous assurons une protection de base sur le long terme, parfois pendant 40 ans, grâce à des investissements sûrs.

Jean-Michel Kupper
Managing Director Employee Benefits & Health Care auprès du leader du marché AG Insurance

Comment pouvez-vous continuer à garantir ce rendement à une période si longue?

 "Cette question nous amène au cœur de notre approche. Nous pouvons en effet évaluer à l’avance combien nous devrons débourser chaque année sous forme de prestations de pension. Il arrive bien entendu que certaines personnes prennent leur retraite plus tôt que prévu, mais leur proportion tend à diminuer. Nos revenus obligataires couvrent quasi parfaitement nos estimations de garanties annuelles: nous appelons cela le cash flow matching. En d’autres termes, il y a toujours une concordance quasi-parfaite entre ce que nous avons comme revenus et ce que nous devons payer annuellement. Si nous concluons un nouveau contrat aujourd’hui, nous nous couvrons totalement sur la base des taux du marché actuel. Cela explique que, pour l’année 2018, nous ne pouvons garantir, en bon père de famille, qu’un taux minimum de 0,75 % sur les sommes versées à présent. Cette garantie est fixe, y compris pour les employés qui ne prendront leur retraite que dans trente ans. Notre portefeuille d’investissement est de très bonne qualité et comprend surtout des actifs à long terme à rendement fixe: des obligations souveraines et d’entreprises, mais aussi des emprunts directs, par exemple pour des projets d’infrastructure comme "Scholen van Morgen". Via ce projet, plus de 133.000 écoliers étudient dans des bâtiments neufs ou rénovés, en partie grâce à ces investissements à long terme !"

En raison de ces taux particulièrement bas, les employeurs sont-ils davantage séduits par la branche 23 – plus risquée – pour leur assurance groupe?

"Les choses évoluent. Pas de manière spectaculaire, mais de plus en plus d’employeurs sont en effet tentés – du moins en partie – par la branche 23. Ils restent bien entendu assez prudents, car ils sont conscients qu’ils devront payer la différence s’ils n’obtiennent pas le taux annuel garanti, imposé par la loi sur les pensions complémentaires. Nous constatons surtout cette tendance auprès des très grandes entreprises, qui sont suffisamment solides pour se permettre de courir ce risque financier supplémentaire. En branche 23 également, nous sommes le leader du marché et nos fonds ont obtenus de beaux returns, en ligne avec le marché. Par exemple, notre fonds Rainbow Red (100 % d’actions) a affiché un return de 9,59 % en 2017."

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En branche 23 également, nous sommes le leader du marché et nous obtenons de beaux returns.

Jean-Michel Kupper
Managing Director Employee Benefits & Health Care auprès du leader du marché AG Insurance

Face à la question de la pérennité de notre système de pension, le gouvernement essaie de pousser les entreprises à souscrire des assurances groupe pour leurs employés, comme une poire pour la soif. À votre avis, quel est le meilleur choix pour un employeur à l’heure actuelle?

"Cette décision incombe au client, en fonction de son profil de risque. Le choix entre la branche 21 ou 23 – ou un mélange des deux – revient pleinement à l’employeur. Quel que soit son choix, nous l’aidons dans l’analyse et nous lui apporterons une solution sur mesure intéressante, mais nous ne tenterons jamais de l’influencer."

Le gouvernement a récemment lancé le site MyPension.be. Pensez-vous que cette initiative sensibilisera davantage les citoyens quant au deuxième pilier?

"Cette initiative représente une très importante, très positive et nécessaire évolution pour la communication et l’interaction avec les citoyens dans cette matière complexe des pensions. De notre côté nous complétons cette information digitale avec notre plateforme, My Global Benefits (MyGB.be). En outre – et c’est peut-être aussi important dans ce contexte – nous effectuons depuis des années des investissements importants dans de nouvelles applications IT, investissements que nous comptons poursuivre à l’avenir. Cela nous permet, au vu de la grande complexité technique et juridique de cette matière, de communiquer électroniquement avec les employeurs de façon efficace et sûre, et d’assurer un traitement automatique des données via AG EB Online."

"Le choix entre la branche 21 ou 23 – ou un mélange des deux – revient pleinement à l’employeur" - Jean-Michel Kupper
"Le choix entre la branche 21 ou 23 – ou un mélange des deux – revient pleinement à l’employeur" - Jean-Michel Kupper ©Studio Dann

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