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J'ai une question sur ma pension: comment faire?

Jean-Paul Jungers, assistant administratif au SFP

Âge de départ, changements de situation, pensions de survie: nous avons tous, à certains moments, besoin de réponses précises sur ces sujets. Même si les Pointpensions ont été fermés pendant le confinement, le Service fédéral des pensions a continué d’informer les citoyens. Et reste disponible via plusieurs canaux de communication, souligne Jean-Paul Jungers, assistant administratif au SFP.

“Le premier réflexe, quand on a une question à poser, est de se rendre sur le site du SFP  et mypension.be”, lance Jean-Paul Jungers. “mypension.be est très complet et bien structuré. Les futurs pensionnés pourront y calculer le montant de ce qu’ils toucheront et leur première date de départ possible. Mais aussi introduire leur demande de départ à la pension. Pour les questions plus pointues, par exemple touchant à la pension de survie, mieux vaut privilégier l’appel au 1765. Ou poser sa question par le formulaire de contact proposé sur le site.”

Les consultants pension que l’on peut joindre au 1765 sont des experts tout aussi qualifiés que ceux qui animent les Pointpensions belges, précise Jean-Paul Jungers, qui travaille lui-même au centre d’appel de Bruxelles et dans un Pointpension de la capitale. “Le service rendu sera le même”, assure-t-il. “La grande majorité des problèmes peuvent être résolus par téléphone! Ce canal doit être utilisé en priorité. Ainsi, avec votre numéro national, nous pouvons directement effectuer la demande d’introduction pour votre pension, après avoir vérifié via le site si vous remplissez les conditions nécessaires. À partir de là, vous n’avez plus rien à faire, vous attendez de recevoir les documents à compléter – ils arrivent dans votre espace personnel sur mypension.be, et dans votre boîte aux lettres dans les 15 jours. Nous pouvons aussi fixer un rendez-vous téléphonique individuel si nécessaire.”

Rencontre en face-à-face

Il reste bien sûr possible de rencontrer une personne en face-à-face. “Pour les questions très complexes, pour les personnes ayant des difficultés avec la langue ou en situation de handicap, par exemple”, illustre Jean-Paul Jungers. Si les Pointpensions, fermés depuis le confinement, ont rouvert leurs portes début septembre, ils ne sont désormais accessibles que sur rendez-vous. Souvent, le personnel du SFP aide à remplir les documents demandés par le service. “Personnellement, je m’occupe des pensions des fonctionnaires – nous sommes douze dans le service qui leur est destiné”, reprend Jean-Paul Jungers.

Enfin, pour les personnes qui ne disposent pas d’un smartphone ou d’un lecteur de carte d’identité, le service reste évidemment accessible par courrier postal.

Date de départ anticipé

“La question la plus fréquente est: quand pourrai-je partir à la pension?", relate l’expert. “Nous donnons la première date de départ anticipé possible et souvent, les personnes sont un peu déçues, car elles espéraient cesser leur activité plus tôt… C’est notamment le cas des enseignants dans les petites classes, qui craignent de ne pas arriver à ‘tenir’ jusqu’à 62 ou 63 ans. Les autres métiers physiques, comme le personnel médical et la police, partagent ces inquiétudes. Nous prévenons ces personnes que, si elles partent avant, elles devront de toutes façons attendre d’avoir atteint l’âge légal pour toucher leur pension. Elles nous sollicitent alors pour savoir comment partir plus tôt. La seule solution, dans ce cas, ce sont les interruptions de carrière.”

De plus en plus de jeunes sollicitent le SFP: “La validation des diplômes peut conférer dans certains cas un avantage assez significatif”, relève Jean-Paul Jungers. “Beaucoup de jeunes gens nous demandent donc cela – une partie de la démarche peut être gratuite, l’autre payante. Ils en profitent pour vérifier l’exactitude de leurs données de carrière.”

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