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Un conseil boursier désastreux: attention, pièce de musée!

©EPA

Début 2016, un responsable d'un banque écossaise recommandait à ses clients de tout vendre et de ne garder que des obligations de grande qualité. Ceux qui ont suivi ce conseil s'en sont mordu les doigts.

On le sait, les prévisions économiques ne constituent pas une science exacte. Comme la médecine, elles s’apparentent davantage à un art (divinatoire) où savoir et expérience doivent se marier pour le meilleur et pour le pire et parfois pour le rire (jaune) aussi.

Ainsi en va-t-il du chef (ex-chef?) crédit de la Royal Bank of Scotland (RBS). En janvier 2016, il embouchait sa cornemuse de l’apocalypse et recommandait aux clients de la banque de vendre tout à l’exception des obligations de très bonne qualité.

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Pour lui, 2016 allait se traduire en une année cataclysmique et une crise déflationniste globale avec une chute probable des marchés de 10 à 20% et un baril qui pourrait descendre jusqu’à 16 dollars. Il estimait que le rendement du bund allemand pourrait atteindre 0,16% son niveau le plus bas jamais atteint en raison d’un rush d’investisseurs en quête de sécurité. Il voyait également le taux directeur de la BCE passer à -0,7%...

A côté de la plaque

Evidemment, si les visions sombres de ce responsable de la RBS s’étaient concrétisées, il aurait accédé immédiatement au statut de gourou et aurait pu entamer une carrière de conférencier-vedette à la Nouriel Roubini, un économiste qui a senti venir la crise des "subprimes".

Malheureusement pour lui, et surtout pour les clients de la banque et les investisseurs qui ont suivi son conseil, les marchés ne l’ont pas écouté. Et ont fait l’inverse de ce que RBS anticipait comme le montre clairement le graphique ci-dessous publié par le blog, The Reformed Broker.

Comment ce pauvre homme a-t-il pu se tromper et tromper les autres à ce point? C’est probablement la question qui doit encore le tarauder en vendant des fruits et légumes sur un marché pluvieux d’Ecosse….

©The Reformed Broker

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