Microsoft accueille désormais ses partenaires et clients dans son nouveau port d’attache, la Microsoft Home, à proximité de l’aéroport. Ouverture et interactions y sont au centre des préoccupations. Car le géant technologique en est convaincu: cette architecture ouverte favorisera les échanges fertiles et l’innovation.
Le nouveau quartier général de Microsoft est à la fois hyper-technologique et très convivial. La combinaison n’était pas évidente mais les architectes sont parvenus à marier ces deux aspects à la perfection. Outre une plateforme dédiée à l’intelligence artificielle et d’autres innovations, Microsoft entend en effet offrir un cadre chaleureux à des clients, start-up, étudiants et autres partenaires. À peine 35% de la superficie du bâtiment est réservée à ses collaborateurs; le reste est mis à la disposition de clients et de partenaires qui pourront tester eux-mêmes de nouvelles technologies sur place.
“L’ouverture est aujourd’hui le fil rouge de notre culture d’entreprise, et ce nouveau bâtiment en est la parfaite illustration”, confirme Valérie Pierre, COO de Microsoft Belux. “Comme nous travaillons désormais sur la base d’une collaboration open source, nous voulions absolument étendre cette philosophie à notre nouveau bâtiment. Bien entendu, la technologie y est omniprésente, mais elle reste très discrète.”
“L’ouverture est aujourd’hui le fil rouge de notre culture d’entreprise.”
Selon Microsoft, cette ouverture fera émerger à terme davantage d’inspiration et donc d’innovation. Les services et départements travaillent dorénavant les uns avec les autres afin de favoriser les pollinisations croisées. “Il est important que nos collaborateurs, clients et partenaires se rencontrent de manière informelle et discutent de ce qu’ils font”, souligne Valérie Pierre. “C’est souvent de ces échanges que naissent les nouvelles idées et les projets les plus intéressants. Lorsque nous recrutons des collaborateurs, nous cherchons des personnes qui véhiculent expressément cet aspect intégrateur.”
Des ateliers pour stimuler l’innovation
Microsoft bénéficie d’un écosystème de plus de 4.000 partenaires dans notre pays. Ces spécialistes aident le client final dans l’implémentation de la technologie Microsoft; simultanément, ils ont pour mission d’identifier de nouveaux besoins, possibilités et solutions.
“Nous nous reposons énormément sur ces partenaires de terrain qui ressentent eux aussi, beaucoup plus qu’avant, le besoin de mettre en place une collaboration ouverte”, observe Valérie Pierre. “Les chiffres le prouvent: nos partenaires proposent déjà au moins trois ateliers ou séances de formation chaque semaine, pour des dizaines voire des centaines de clients finaux. En échange, ils profitent par exemple de notre Microsoft Technology Center, où ils peuvent donner des démonstrations.”
“Ne vous y trompez pas: pour une entreprise comme Microsoft, cette interaction est particulièrement enrichissante!”, sourit Valérie Pierre. “Nous tirons de nombreux enseignements du feed-back et des cas concrets que nous soumettent nos clients. En outre, des partenaires peuvent nous présenter des solutions que nous traiterons ici, dans ce bâtiment.”
Bien que l’accent demeure placé sur l’expertise et les profils techniques, l’objectif à terme est d’accueillir des profils non techniques à Zaventem et d’échanger des idées avec eux. “Prenez l’intelligence artificielle, un thème d’actualité s’il en est: il faut s’affranchir de l’idée que l’IA est la chasse gardée des spécialistes des données”, illustre Valérie Pierre. “Je peux parfaitement imaginer des applications très intéressantes de l’IA dans l’univers des ressources humaines, notamment. Dans ce cas, l’apport des DRH nous sera particulièrement précieux.”
“Il faut s’affranchir de l’idée que l’IA est la chasse gardée des spécialistes des données.”
Et la COO de conclure: “Plus que jamais, les interactions autour du potentiel des technologies nouvelles devront se faire dans les deux directions. Cette ouverture offrira de nombreuses opportunités aux entreprises et secteurs qui monteront suffisamment vite dans le train, c’est certain. La technologie peut absolument jouer un rôle de facilitateur dans ce domaine.”