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Blocage en vue dans la procédure de nomination d'un président à la Creg?

Les trois directeurs de la Creg, (de gauche à droite) Andreas Tirez, Koen Locquet et Laurent Jacquet, ont dépassé leurs mandats depuis 2019. ©Photo News

Sans président et avec des directeurs ayant dépassé leur mandat, la Creg attend que la ministre de l'Energie présente sa suggestion de nouvelle gouvernance au kern ce vendredi . Une option, avec deux intérimaires, est sur la table et divise la majorité.

C'est un dossier qui traîne et qui fait souvent l'objet de critiques de la part des détracteurs de la ministre de l'Energie, Tinne Van der Straeten (Groen). Légué par sa prédécesseure, Marie Christine Marghem (MR), le feuilleton de la procédure de nomination d'un nouveau président et d'un nouveau comité directeur à la Creg, le régulateur fédéral de l'énergie, pourrait, enfin, s'achever ce vendredi. Mais, déjà, l'ombre d'un blocage plane sur le kern.

D'après nos informations, Van der Straeten s'apprêterait à soumettre une suggestion aux vices-premiers ministres prévoyant la reconduction de Koen Locquet (Vooruit), l'actuel président ad interim, ainsi que celle de Laurent Jacquet, le directeur de la tarification. Pour compléter le tableau, la ministre opterait pour la promotion à titre intérimaire de deux employés actuels du régulateur au rang de directeur.

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Le MR tire le frein à main

Craignant pour la robustesse du régulateur en ces temps de crise énergétique, certains partis de la majorité - MR en tête - se seraient déjà dressés contre la proposition de la ministre lors d'une réunion des chefs de cabinet des vice-premiers ce jeudi. "Ne nommer que deux candidats pour quatre postes vacants ne semble pas opportun pour un régulateur fort", nous glisse une source bien informée.

"Ne nommer que deux candidats pour quatre postes vacants ne semble pas opportun pour un régulateur fort."

Une source proche du dossier

Problème, la procédure du Selor visant à déterminer les candidats aptes aux quatre postes en question n'en n'a retenu que trois: Locquet, Jacquet et Charles Cuvelliez, un ancien membre du conseil de direction de l’IBPT sans étiquette politique (mais qui n'a candidaté que pour le poste de président). Une option alternative à celle de la ministre aurait donc été mise sur la table, prévoyant la nomination de ces derniers. "Ce plan B sera débattu en kern vendredi mais aucune option ne fait l'unanimité", nous chuchote une autre source.

"Faisant fonction"

Dans tous les cas, au moins un poste de directeur sera pourvu à titre intérimaire. Et, si certains noms circulent, le flou subsiste quant à la manière dont l'heureux élu sera sélectionné.

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Rappelons ici que le directeur technique actuel, l'Open Vld Andreas Tirez, ne pourra pas être reconduit, le jury du Selor l'ayant jugé "inapte". En réaction à la déconvenue, l'homme avait alors indiqué qu'il quitterait les rangs du régulateur une fois son mandat terminé.

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Entre la couleur politique des candidats et la nécessité d'avoir un régulateur fort et indépendant, il fait peu de doute que le dossier sera vivement débattu ce vendredi. Espérons simplement que la fumée blanche finisse par être au rendez-vous.

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