Depuis la fin du mois de mars 2019, les salariés qui ne bénéficient pas d’une assurance de groupe ou dont l’assurance de groupe est limitée disposent d’une possibilité supplémentaire de se constituer une pension complémentaire: la pension libre complémentaire pour travailleurs salariés. Les cotisations à la PLCS sont retenues sur le salaire net par le biais de l’employeur. “Je ne savais pas que cela existait.”
Dominique Deloof est ingénieure industrielle spécialisée dans le textile. Elle fêtera son 50e anniversaire cette année. Après plusieurs emplois intérimaires et 10 ans comme directrice de production dans une entreprise à Ardoye, elle travaille aujourd’hui à Waregem en tant que technicienne en vêtements chez Concordia Textiles, un acteur d’envergure internationale sur le marché des textiles synthétiques. Et elle s’y voit rester jusqu’à la retraite.
Pourquoi avez-vous opté pour la PLCS?
Dominique Deloof: “Honnêtement, je n’avais jamais entendu parler de la pension libre complémentaire pour les travailleurs salariés. J’ai souscrit un emprunt hypothécaire qui entre en considération pour une réduction d’impôts, je me compose une épargne pension sur les conseils de mon père et je bénéficie d’une assurance de groupe limitée via mon employeur. C’est mon courtier, Pieter Norga, qui m’a expliqué, au début de l’année, que je pouvais encore optimiser et maximaliser ma fiscalité. Je bénéficie d’un avantage fiscal sur les cotisations PLCS. C’est cet avantage, associé à la possibilité de mettre de l’argent de côté pour ma retraite, qui m’a convaincue de cotiser à une PLCS.”
Vos cotisations mensuelles sont réparties en fonction de votre âge et de votre appétence au risque. Est-ce un choix délibéré?
Deloof: “Les comptes d’épargne ne rapportent presque plus rien. Et je ne parle même pas des comptes à vue classiques. Je suis prête à prendre un peu plus de risques. Mes cotisations mensuelles à la PLCS sont investies de manière dynamique – notamment en actions – et je bénéficie d’une réduction d’impôts. C’est une belle opportunité et j’accrois ainsi mon rendement potentiel. Le risque inhérent à l’investissement est géré selon une stratégie basée sur le cycle de vie. Mon fonds PLCS adopte automatiquement une stratégie plus défensive à mesure que je m’approche de ma retraite. J’épargne actuellement 100 euros par mois, ce qui correspond donc à 1.200 euros par an. Ce montant relativement modeste me convient parfaitement. Je n’ai pas besoin d’un capital monstre. Si je continue de cette manière jusqu’à ma retraite, cette pension complémentaire me permettra de me constituer un joli bas de laine supplémentaire.”
La PLCS est-elle envisageable sans courtier?
Deloof: “Sans doute pas. Pieter calcule précisément les primes mensuelles pour moi. Mes cotisations annuelles sont plafonnées à 1.600 euros. Compte tenu de l’accroissement de mes réserves via l’assurance de groupe de mon employeur, je pourrai cotiser cette année au maximum 1.200 euros dans le cadre de la PLCS. Pieter a aussi calculé le rendement potentiel – le montant qui me sera versé à ma retraite après déduction notamment des impôts, des cotisations INAMI et de la cotisation de solidarité. Même dans un scénario neutre qui ne promet pas de rendement faramineux, j’ai été positivement surprise par le capital que je pourrais atteindre. Je préfère confier ces calculs à un expert.”
À quoi ressemble la pension idéale selon vous?
Deloof:“Profiter de la vie. Voyager, aller au restaurant et voir grandir mes enfants. Peut-être aurai-je la joie de m’occuper de mon premier petit-enfant? Je prends ma retraite dans 14 ans. Cela me semble une éternité, mais à en croire certaines personnes qui ont déjà atteint ce stade, ce moment arrive manifestement plus vite qu’on ne le pense.”
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