La demande mondiale d’énergie devrait doubler d’ici 2070. Les investissements réalisés par Shell dans les énergies renouvelables contribuent à la transition de cette consommation mondiale vers des sources plus respectueuses de l’environnement. Christophe Vaessen, le nouveau Chairman de Belgian Shell, détaille la stratégie belge et internationale du fournisseur d’énergie fondé en 1890.
"Shell investit plus d’un milliard de dollars par an dans la recherche et le développement (R&D) pour trouver les solutions énergétiques du futur, et fournit déjà 230 térawatts/h/an d’énergie verte, l’équivalent de la consommation électrique moyenne de près de 73 millions de foyers", lance Christophe Vaessen, nouveau Managing Director de Belgian Shell. Ce Belge, arrivé à ce poste le 1er octobre, a passé plus de 20 ans au sein de l’entreprise, dans laquelle il occupe également la fonction de Vice President Catalyst & Technologies pour l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Inde.
"Ayant travaillé en Afrique, en Europe et en Asie, j’ai pu voir, au fil des deux décennies passées au sein de l’entreprise, à quel point sa culture était avant-gardiste", témoigne Christophe Vaessen. "Shell n’a cessé d’investir pour développer l’énergie du futur et se remet sans cesse en question pour répondre au mieux à la demande mondiale d’énergie. Cette dernière devrait en effet doubler d’ici 2070, tandis que la demande de pétrole se stabilisera autour de 2030- il faut être bien conscient que la demande en hydrocarbures et produits chimiques dérivés existe encore, et nous ne pouvons pas basculer du tout au tout du jour au lendemain. Mais le changement est en cours. Ce sont des sociétés comme la nôtre qui jouent un rôle primordial dans la transition vers les énergies propres. Nous sommes conscients que le monde doit changer et se tourner vers des énergies plus respectueuses de l’environnement. C’est l’engagement pris par Shell et nous mettons tout en œuvre pour continuer à répondre à la demande croissante d’énergie avec ce leitmotiv en tête.
En trois ans, nous avons multiplié par 10 le nombre de bornes installées en Belgique, chez les particuliers et chez les employeurs.
Ainsi, le groupe Shell, parmi les premiers de sa catégorie à soutenir publiquement l’Accord de Paris, s’est engagé à ce que ses activités atteignent la neutralité carbone d’ici 2050*. Régulièrement audité sur ces engagements, elle vise, dans un premier temps, une réduction de moitié de son empreinte carbone d’ici à 2030. Entre 2016 et 2021, elle a déjà réussi à baisser de 18 % son empreinte carbone sur ses activités propres.
Parcs éoliens
"Le groupe détient une capacité de production éolienne d’électricité de 2,2 gigawatts, il investit dans des parcs éoliens depuis plus de 20 ans, notamment en mer du Nord, et fournit déjà de l’électricité 100 % verte au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Allemagne", reprend Christophe Vaessen. Shell a fait ses premiers pas dans le secteur éolien il y a plus de 20 ans. En 2000, Shell participe à la construction de la première éolienne offshore dans les eaux britanniques. Depuis Shell ne cesse d’investir dans de nouveaux parcs éoliens offshore, cruciaux pour produire une énergie renouvelable. Plusieurs projets sont en cours en Europe, aux USA et en Asie. Comme le parc éolien offshore au large des côtes néerlandaises par exemple. Ce parc éolien de 759 mégawatts (MW) contribuera à atteindre les objectifs de l’accord néerlandais sur le climat et du pacte vert de l’Union européenne. Et Shell continuera à accroître sa production éolienne dans un futur proche. Nous travaillons notamment sur l’application des technologies développées pour les plateformes flottantes d’exploration et d’extraction pétrolière offshore à l’éolien."
Le groupe détient une capacité de production éolienne d’électricité de 2,2 gigawatts et fournit déjà de l’électricité 100 % verte au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Écosystème énergétique
L’entreprise s’est engagée dans le développement d’un écosystème énergétique complet, vert et durable. Ainsi, elle investit également dans des infrastructures au service du consommateur particulier et professionnel, comme les bornes de recharge pour véhicules électriques. "Nous équipons les domiciles des utilisateurs, les sites des entreprises, ou encore les parkings de centres commerciaux", précise Christophe Vaessen. "En trois ans, nous avons multiplié par 10 le nombre de bornes installées en Belgique, chez les particuliers et dans les entreprises. On en dénombre près de 10.000 aujourd’hui, auxquelles s’ajoutent les centaines de bornes publiques, notamment celles bientôt disponibles sur les parkings de grandes surfaces. Aujourd’hui, la recharge d’une voiture électrique s’effectue en moyenne à 80 % au domicile ou sur le lieu de travail, et les 20% restants soit à des points d'arrêts (par exemple via les bornes de chargement rapide lorsqu’on fait ses courses ou que l’on prend un repas au restaurant), soit en déplacement (sur autoroute par exemple). Nous avons passé un accord avec Redevco, gestionnaire des parkings de Carrefour, ainsi qu’avec Intergamma, détenteur des magasin Gamma. Un réseau de partenaires essentiel, que nous comptons développer davantage dans les années à venir. Et bien entendu, nous équipons nos propres stations-services de bornes de recharge rapides qui permettent en moyenne à l’utilisateur de recharger son véhicule de 20% à 80% en 25 minutes.." La société réfléchit aussi à des stations nouvelle génération, des sortes de hubs multifonctions dans lesquels l’utilisateur pourra faire ses courses, télétravailler, prendre un café, etc., pendant que sa voiture se recharge. "Recharger son véhicule électrique constitue une expérience différente que de faire le plein d’un véhicule thermique. Cela implique un changement de mentalité de l’utilisateur", reconnaît Christophe Vaessen.