Greenyard va supprimer 422 emplois, le titre grimpe
Le plan de transformation de Greenyard prévoit, entre autres, la suppression de 422 emplois principalement au Royaume-Uni et en Allemagne. L'action grimpait de 8,7% à l'ouverture.
Greenyard , le groupe belge spécialisé dans les fruits et légumes qui connaît d’importantes difficultés en raison, notamment, d’une forte pression concurrentielle, vient de lever le voile sur son plan de transformation. Son objectif est d’adopter avec ses principaux clients un "modèle de partenariat vertical intégré."
Les principales mesures de ce plan:
• Quelque 422 emplois sont potentiellement touchés. Ces suppressions seront réparties sur plusieurs pays, mais concerneront principalement le Royaume-Uni et l’Allemagne.
• Au niveau des chiffres, Greenyard s’attend à ce que son plan apporte une amélioration de 20 millions du Rebitda pour l’exercice 2019/2020 et 44 millions d’amélioration cumulée pour l’exercice 2020/2021. Le groupe vise un Rebitda de plus de 100 millions pour 2020/2021. Pour l’exercice en cours, l’objectif est compris dans une fourchette de 60 à 65 millions d’euros.
• Dans le but d’atteindre un ratio de dette nette sur Ebitda de moins de 3 dans les trois années à venir, Greenyard a entamé des discussions avec un certain nombre d’investisseurs qui ont mentionné leur intérêt pour souscrire à des actions. Lazard a été désigné comme conseiller financier.
• Greenyard a identifié un certain nombre d’actifs et de localisations dans chaque division qui ne sont plus essentiels et qui n’apportent pas un retour sur investissement suffisant. Il prendra les mesures nécessaires pour optimaliser son empreinte. À court terme, le groupe a l’intention de fermer ou de vendre son usine de Baja en Hongrie. C’est cette unité qui a été contaminée par la listeria l’année dernière. Il espère que ces désinvestissements qui se réaliseront dans les prochaines années résulteront en une optimisation des liquidités de 50 à 75 millions d’euros.
• Greenyard envisage aussi l’option d’un désinvestissement stratégique dans sa division "Prepared" afin de réduire son endettement. Il reconfirme que dans les circonstances actuelles, il n’a pas l’intention de désinvestir dans ses autres divisions stratégiques ("Fresh" et "Frozen").
• Le spécialiste des fruits et légumes frais et surgelés a identifié plusieurs améliorations à réaliser dans sa chaîne d’approvisionnement. Il va utiliser sa présence à travers l’Europe pour réaliser des économies d’échelle.
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