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Pourquoi Slack attire les convoitises

©rv

Lancé en 2013, le réseau social de messagerie et de collaboration Slack revendique 5 millions d’utilisateurs, dont 1,5 million payants. Rapidement adopté par les petites entreprises, il convainc également les plus grosses structures.

Environ 9 milliards de dollars. C’est ce que le groupe technologique Amazon serait prêt à débourser pour acheter la start-up Slack Technologie. Il ne serait d’ailleurs pas le seul à vouloir mettre la main sur cette pépite du web, selon Bloomberg.

♦  Lancée en août 2013 par Stewart Butterfield (qui a cofondé l’application de partage de photos Flickr), la plateforme Slack est un réseau social professionnel de messagerie et de collaboration dédié aux entreprises. L’idée: remplacer l’échange d’e-mails en entreprise.

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En avril 2017, la société a dépassé les 5 millions d’utilisateurs et compte 1,5 million de clients payants. Le taux d’adoption de Slack place cette application abritée dans le cloud parmi les plus fortes croissances ces deux dernières années. Selon une étude du réseau professionnel Spiceworks, Slack rencontre un succès plus ou moins égal en fonction de la taille des entreprises: 15% des petites structures l’utilisent contre 14% pour les grandes structures et 10% pour les moyennes.

Basé à San Francisco, Slack a levé 523 millions de dollars auprès de sociétés de capital-risque depuis son lancement. Parmi celles-ci, on retrouve notamment Google Ventures, Index Ventures, Institutional Ventures Partners ou encore DST Global. La concurrence s’est progressivement affûtée: si historiquement, HipChat est la principale alternative à Slack, Microsoft a lancé Microsoft Teams qui offre des fonctionnalités équivalentes. Facebook a également sa version professionnelle avec WorkPlace.

Comment et pourquoi ça marche?

S’il n’a pas encore "tué" l’e-mail, Slack facilite les échanges en entreprise sur des sujets donnés en centralisant les messages et les documents en un seul lieu.

Premier point fort: sa simplicité. Pour s’inscrire à la version gratuite de base, il suffit d’une adresse e-mail. Une fois le groupe de travail créé, on lui attribue une adresse. Par exemple: lecho.slack.com. Ensuite, on peut ajouter les autres membres de l’équipe en leur envoyant un e-mail.

Au sein de l’application, on distingue trois niveaux de communication. Par channel, ou autrement dit par thème: on crée une conversation (par écrit ou de vive voix) ouverte à tous sur un sujet précis de type #projets. Par groupe privé: on sélectionne certains membres qui auront accès à ce groupe. Et enfin, par message direct, de personne à personne. En gros, c’est une sorte de Twitter interne, ultrapratique pour le brainstorming.

Slack fluidifie les conversations en les classifiant et permet de partager tout type de contenu: documents texte, pdf, images, gifs… Le tout de manière instantanée. L’un des principaux avantages est qu’il archive toutes les conversations et les documents publiés. Des informations facilement retrouvables grâce à une barre de recherche.

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Enfin, Slack s’intègre parfaitement avec une série de logiciels, d’applications et d’outils comme Dropbox, Twitter, Google Drive, Skype, GutHub, IFTT…

Efficacité et productivité garantie à condition de ne pas abuser des notifications…

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