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analyse

Comment Meta compte faire du métavers une machine à cash

Le directeur général de Meta Mark Zuckerberg (que l'on voit ici avec son avatar) s'est engagé à dépenser 10 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie dans le métavers. ©rv

Au vu des dizaines de brevets déposés par Meta, la société mère de Facebook compte faire du métavers une source de revenus de première main.

Avec un rebranding savamment orchestré, Meta aime faire croire que le métavers, ou les métavers, c'est elle. C’est un petit peu comme si aux débuts d’internet, AOL ou Yahoo avaient fait croire qu’il s'agissait de leur création.

Selon le Financial Times, les mouvements des pupilles, les postures du corps et les froncements de nez font partie des données que Meta veut récolter pour construire son métavers.

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La société mère de Facebook veut devenir l’acteur incontournable de cette technologie qui devrait rassembler toutes nos interactions numériques dans un grand ensemble d’univers virtuels dans lesquels nous évoluerons grâce à la réalité virtuelle et augmentée. C’est son objectif pour s’assurer un futur profitable, car l’entreprise de Mark Zuckerberg compte bien tirer profit des possibilités de ces nouveaux univers virtuels.

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Le Financial Times a passé en revue des dizaines de brevets récemment accordés à Meta. Selon le quotidien britannique, les mouvements des pupilles, les postures du corps et les froncements de nez font partie des données que le groupe veut récolter pour construire son métavers.

100 milliards sur 10 ans

Mark Zuckerberg s'est engagé à dépenser 10 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie dans le métavers. Apple et Microsoft poursuivent des objectifs similaires pour se faire une place virtuelle de choix, mais Meta est le plus actif pour le moment.

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Les récentes demandes de Meta à l'Office américain des brevets et des marques dévoilent plusieurs technologies qui exploitent les données biométriques des utilisateurs afin d'améliorer ce qu'ils voient et de garantir que leurs avatars numériques sont animés de manière réaliste. Ça, c'est ce que Meta veut bien dire.

85 milliards
de dollars
Le modèle économique de Meta, basé sur la publicité, lui rapporte pour l’instant 85 milliards de dollars par an.

Publicités ciblées et suivi du regard

Ces brevets indiquent également comment le groupe de la Silicon Valley entend tirer profit de son monde virtuel avec des publicités hyper ciblées et des contenus sponsorisés qui reflètent son modèle économique existant, basé sur la publicité. Celle-ci lui rapporte 85 milliards de dollars par an. Meta compte dupliquer ce modèle et l'adapter à la technologie du métavers.

Meta envisage de commercialiser auprès des annonceurs les données de suivi des yeux des utilisateurs pour mieux placer les publicités et cibler les consommateurs.

On découvre aussi, parmi ces brevets, les idées de Meta pour créer un magasin virtuel où les utilisateurs peuvent acheter des biens numériques ou des articles correspondant à des biens du monde réel qui ont été sponsorisés par des marques.

Certains des brevets concernent aussi la technologie de suivi des yeux et du visage, qui peut être utilisée pour améliorer l'expérience de réalité virtuelle, mais qui pourra aussi servir à commercialiser auprès des annonceurs les données pour mieux placer les publicités et cibler les consommateurs. L'objectif est clair: trouver de nouvelles sources de revenus.

Découvrez nos podcasts sur le métavers

"En clair: le métavers", ce sont quatre épisodes pour comprendre à quoi pourrait ressembler ce nouveau monde en construction et quels en sont les enjeux.

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